"Une équipe intelligente"

V.C. : On a perdu des joueurs mais on en a récupéré d'autres. Et on conserve des objectifs élevés. On espère être champion. Même si aujourd'hui, on en est loin. La saison va être longue et on va travailler pour s'améliorer. Et si on est un peu à la traîne par rapport aux autres favoris, nous avons bien l'intention de combler cet écart.

V.C. : Je ne sais pas où vous avez entendu ça. J'ai été dans toutes les décisions. Je suis d'ailleurs satisfait. La seule déception est de ne pas avoir gardé Nsonwu. Mais bon, c'est inévitable. C'est le problème du basket français. Ou en tout cas, du pouvoir économique du basket français. On ne peut pas résister à certains clubs ou certains choix. Et il vaut mieux récupérer de l'argent que de garder un joueur démotivé. Mais là, c'est un coup dur car on aurait pu construire l'équipe autour de lui.

V.C. : Justement avec le départ de Nsonwu, on a dû prendre d'autres orientations. Et nous aurons une équipe assez équilibrée quand tout le monde sera là. Si on est moins brillant et moins physique que d'autres, on espère que l'équipe saura jouer de manière intelligente. Notre recrutement a été fait dans cette optique mais ça demande du temps. Et pour le moment, ce n'est pas le cas.

V.C. : Forcément. C'est une grosse tuile. Mais il faut faire avec. Même si c'est vrai souci, car Amara peut jouer 3 et 4. Normalement, c'est notre quatrième intérieur. Avec la blessure de Chevon Troutman, nous n'avons donc plus que deux intérieurs. On doit donc rechercher un pigiste.

V.C. : Il ne faut pas voir d'idées arrêtées. On doit constituer des équipes compétitives et ce n'est pas évident d'avoir beaucoup de Français pour y arriver. Il n'y en a pas tant que ça qui offrent les mêmes garanties que les joueurs US. Et le changement de règle a orienté différemment la politique des clubs. De toute manière, il faut qu'on se pose des questions sur la formation française. Le niveau d'exigence des jeunes joueurs français doit sans cesse être revu à la hausse. On a de bons résultats chez les jeunes. Mais c'est souvent lié à notre supériorité athlétique. Un avantage qui se réduit avec les années. Et ensuite, on n'arrive pas à rattraper le retard pris en fondamentaux.

V.C. : Aujourd'hui, le favori c'est Nancy. Le SLUC a une longueur d'avance. Après plusieurs équipes comme Le Mans évidemment sont de sérieux candidats. Mais il ne faut pas sous-estimer Orléans ou Chalon qui ont leur carte à jouer. Tout comme Cholet, qui à mon avis va être très bien. De notre côté, nous avons des ambitions. Et nous n'avons pas envie de les revoir à la baisse. Mais nous sommes conscients du travail que nous devons accomplir. Le temps va être un atout précieux.