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Grand bleu sur le Dauphiné

Eurosport
ParEurosport

Publié 13/06/2008 à 07:45 GMT+2

Festival français lors de la première étape de montagne du Dauphiné Libéré, jeudi. Cyril Dessel (AG2R), qui confirme son retour au premier plan, s'est imposé devant Pierre Rolland (Crédit Agricole) et Amael Moinard (Cofidis). Alejandro Valverde, jamais me

C'est une vraie renaissance. Propulsé en pleine lumière lors du Tour de France 2006, qu'il avait achevé à la 7e place après avoir porté le maillot jaune, Cyril Dessel a connu des mois de galère, trainant sa misère tout au long de l'année 2007, la faute à une toxoplasmose. Le voila de retour au premier plan. Depuis deux mois, il flambe comme jamais. Déjà vainqueur d'une étape aux Quatre Jours de Dunkerque puis sur le Tour de Catalogne, le Forézien s'est peut-être offert sa plus belle victoire jeudi en s'imposant à Annemasse, dans la première étape de montagne du Dauphiné qui n'a finalement pas provoqué la grande bagarre attendue. A 33 ans passés, il prouve en tout cas qu'il est tout sauf fini.
Ce succès, Dessel est allé le chercher au prix d'une ascension échevelée du Salève, juge de paix de l'étape à la pente raide et irrégulière qui avait tant fait causer ces derniers jours. Présent dans une échappée de 16 coureurs parti à environ 150 kilomètres de l'arrivée, le protégé de Vincent Lavenu a dû cravacher pour revenir sur Pierre Rolland (Crédit Agricole). Ce dernier, sorti en compagnie de Thomas Voeckler (Bouygues) avant les premières rampes avant de distancer l'Alsacien, a longtemps cru tenir sa victoire. Puis il a coincé dans les deux derniers kilomètres. Déposé par Dessel avant le sommet, il n'allait plus le revoir, cédant sur la ligne pour une grosse quinzaine de secondes.
Valverde tranquille
On n'a donc vu que du bleu jeudi puisque Amael Moinard (Cofidis) a complété un podium 100% tricolore à Annemasse, en devançant Oscar Pereiro. Un tiercé gagnant qui fait oublier les déceptions de John Gadret et Rémy Di Gregorio, très attendus, mais qui n'ont pas pu suivre la cadence. Il leur reste trois étapes pour rectifier le tir. Dessel, lui, a déjà réussi son Dauphiné. "J'étais venu pour gagner une étape. J'avais dit que je serai offensif, j'ai tenu parole, se félicite-t-il. Je suis dans une spirale positive en ce moment. Il faut en profiter, car dans une carrière, il y a malheureusement plus de moments de galères que de joies comme celle là."
Si les Français ont fait le spectacle, les favoris, eux, sont restés assez tranquilles. Bien entouré par l'équipe caisse d'Epargne, Alejandro Valverde a géré. Les Caisse d'Epargne, épaulés par les Rabobank, non représentés à l'avant de la course, n'ont jamais laissé plus de quatre minutes à l'échappée. Par la suite, dans le Salève, le Murcien n'a pas tremblé. Très à l'aise, il n'a pas été attaqué une seule fois par Levi Leipheimer et Cadel Evans, discrets. Le trio de tête reste donc inchangé au général, Dessel venant se hisser juste derrière, au quatrième rang. Parmi les outsiders, seuls Gesink et Zubeldia ont vaguement tenté de secouer le cocotier. Il est vrai qu'il reste encore trois grosses journées en altitude. Plus qu'il n'en faut pour s'expliquer...
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