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Gilbert : "Je ne prendrai le départ que si je suis à cent pour cent"

ParAFP

Publié 24/04/2015 à 18:32 GMT+2

LIÈGE-BASTOGNE-LIÈGE : Victime d’une chute lors de la Flèche Wallonne, Philippe Gilbert (BMC) n’écarte pas l’hypothèse de renoncer au Liège-Bastogne-Liège de dimanche. Même si le Belge, qui souffre de contusions et d'une douleur près d'un genou, se veut "optimiste".

Philippe Gilbert (BMC) à l'entraînement avant Liège-Bastogne-Liège

Crédit: Panoramic

Où avez-vous mal?
Philippe GILBERT : A un muscle au début du mollet. (Sourire) Je ne connais pas le nom en latin. C'est au niveau de l'attache près du genou. Je pense qu'il y a eu une torsion, mon pied est resté enclenché dans la pédale au moment de la chute. C'est une douleur assez rare, à un endroit inhabituel pour un coureur cycliste. Cela me fait mal quand je me mets en danseuse".
Avez-vous pris une décision quand à votre participation?
P. G. : On verra demain quand je ferai des intensités, des accélérations. Je verrai si ça ne va vraiment pas, si la douleur revient.
Etes-vous optimiste pour dimanche?
P. G. : Je le suis toujours. Aujourd'hui (vendredi), j'ai pu me mettre en danseuse quand je suis allé rouler, ce que je ne pouvais pas faire la veille. Mais il y a un pas de géant entre faire une sortie de trois heures sur le plat à une allure de cyclo-sportive et courir Liège-Bastogne-Liège pour la gagne. Il reste des interrogations.
Est-il réaliste d'espérer être à 100% dans ces conditions?
P. G. : C'est une grosse progression en une journée, et même en 15 heures de temps. Il me reste une trentaine d'heures avant le départ pour récupérer. Cela me laisse de bonnes chances. Aujourd'hui, j'étais capable de pousser 500 watts. Je sais, par expérience, que pour gagner il me faut pousser 1200 watts.
Etiez-vous en grande forme?
P. G. : Je sais depuis trois semaines que je suis bien dans les temps. A la Flèche Wallonne, j'avais de très bonnes sensations, je m'étais senti rarement aussi bien dans cette course. Je pense à tous les sacrifices consentis pour en arriver là, à toutes ces heures de selle. Et ça me conforte dans le fait de ne pas abandonner.
Cela serait-il du travail gâché, en quelque sorte?
P. G. : Non, le travail sert toujours. Quand on s'entraîne, ce n'est pas seulement pour la course du dimanche mais aussi pour la suite. Dans quinze jours, il y a le début du Tour d'Italie. Si je ratais +Liège+, ce serait une déception. Je l'ai courue depuis que je suis pro. Je l'ai gagnée, je reste un vainqueur potentiel. C'est une course qui m'a réussi au fil des années. Mais il reste d'autres grands objectifs.
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