Chavanel: "Gonflé à bloc"

Sylvain CHAVANEL : C'est typique de Paris-Nice. Les années précédentes, on avait vu des coups de bordure. J'ai observé, j'ai vu les Rabobank qui se regroupaient, j'étais prêt pour aller à la guerre. Je ne me suis pas loupé. Après, j'ai senti que j'avais de bonnes sensations devant.

S.C. : Au début j'ai pensé que ça allait revenir. On était beaucoup plus nombreux dans le groupe. Il y avait Colom, qui a été obligé de se relever, Popovych. Ca a bien roulé avec les 'Rabo' (Rabobank) et Seeldrayers. Vu la vitesse à laquelle on roulait devant, je comprends qu'à l'arrivée il y ait des écarts.

S.C. : Ce qui est pris est pris. Je sais que par rapport aux meilleurs grimpeurs comme Contador dans la Montée de Lure (vendredi), je ne veux pas dire que je n'ai aucune chance mais il ne faut pas rêver. Je préfère avoir de l'avance.

S.C. : L'année passée, j'ai pris un 'tir' aussi parce que j'étais rentré à l'hôtel à 22 heures, après le contrôle antidopage. La récupération n'était pas la meilleure. Là, je suis en meilleure condition. J'ai regardé les pourcentages de la montée (de Lure), de 5 à 7 %. En condition, je sais que je peux faire quelque chose. Je me suis déjà classé 5e en haut du Ventoux. Pourquoi pas faire une belle montée ? J'ai le moral gonflé à bloc. Tout va bien.

S.C. : Le but sur ce Paris-Nice était de gagner une étape et après de faire quelque chose au classement général. La moitié (du travail) est atteinte. Je suis confiant. Par rapport à l'an dernier, je suis plus sûr de moi peut-être. On a vu aujourd'hui que j'avais bien joué tactiquement. Ce n'était pas évident avec trois Rabobank. Je sais que dans un petit groupe, j'ai une petite pointe de vitesse assez agréable !

S.C. : On n'a pas mis de sprinters, on a opté pour une équipe de grimpeurs. On a une belle équipe pour défendre ce maillot. Je ne me fais pas de soucis. Il y a aussi Seeldrayers qui a bien roulé. Il peut faire un grand numéro pour le classement général.