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Rousseau monte en grade

ParAFP

Mis à jour 20/09/2012 à 15:20 GMT+2

Florian Rousseau, actuel entraîneur de Grégory Baugé et d'autres sprinteurs, est appelé à jouer un rôle majeur dans l'encadrement du cyclisme français, a appris l'AFP auprès de la DTN Isabelle Gautheron.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Triple champion olympique sur piste (kilomètre en 1996, vitesse par équipes et keirin en 2000), Florian Rousseau est devenu, après la fin de sa carrière de coureur, entraîneur national à l'INSEP. Aujourd'hui le vent tourne, et l'horizon se dégage pour le français. Contacté par la DTN de la fédération française de cyclisme, Isabelle Gautheron, Rousseau pourrait se voir promu à un poste beaucoup plus important.
"Je dois voir Florian très bientôt pour réorganiser la filière piste", a déclaré la DTN qui pense lui confier des responsabilités élargies au-delà de la piste : "Il aura un rôle majeur à mes côtés". Sous sa coupe, Baugé est resté invaincu dans le tournoi de vitesse des Championnats du monde de 2009 à 2012 avant de s'incliner en finale aux JO de Londres face au Britannique Jason Kenny.
Isabelle Gautheron a confirmé le départ de Benoît Vêtu, l'entraîneur en charge du pôle de Hyères, qui a été recruté par la Russie. "En mai 2009, il m'avait fait part de son désir de partir pour la Chine. Puis il s'était ravisé. Avant les JO, on sentait qu'il venait au bout d'un cycle de deux olympiades et les résultats n'ont pas été à la hauteur de ce qu'il espérait", a relevé la DTN en ajoutant que d'autres éléments (ndlr: Benoît Vêtu, père de famille depuis peu, est marié à une Russe) ont aussi joué. "Une réorganisation va être nécessaire par rapport aux athlètes et aux nouvelles structures", a estimé Isabelle Gautheron en citant les vélodromes de Roubaix, inauguré samedi dernier, de Bourges et évidemment de Saint-Quentin-en-Yvelines, site-hôte du centre national du cyclisme qui ouvrira en décembre 2013.
Le BMX sur la sellette
La DTN, qui a pris ses fonctions en 2009 après l'élection de David Lappartient à la tête de la Fédération française, a évoqué aussi des changements à apporter à la filière endurance, suite aux résultats de la poursuite par équipes (non qualifiée aux JO de Londres) très éloignés des objectifs de départ: "On ne peut pas jeter la pierre sur les groupes professionnels. Il faut aussi se remettre en question." En revanche, Isabelle Gautheron s'est prononcée pour le maintien de Laurent Jalabert à la tête de l'équipe de France élite: "Laissons passer ces Championnats du monde (2012). J'ai lu que ce travail lui plaisait. Ce serait dommage qu'il ne reste pas avec nous."
Quant au BMX, qui a enregistré une cuisante déception aux JO de Londres quatre ans après le doublé de Pékin (Chausson 1re, Le Corguillé 2e), la DTN a qualifié la situation de "très compliquée". Notamment après les critiques de Laetitia Le Corguillé, qui a déploré un manque de soutien à Londres et des difficultés d'accès pour son entraîneur habituel. Sur le fond, Isabelle Gautheron a dressé un bilan sévère: "On a trop vécu sur un savoir-faire. On n'a pas su anticiper sur ce qui allait se passer. Je ne peux pas dire si je repartirai avec Fabrice (Vettoretti, l'entraîneur national du BMX). On doit discuter."
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