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Ciolek comme un grand

Eurosport
ParEurosport

Publié 04/08/2006 à 16:15 GMT+2

A moins de 20 ans, l'Allemand Gerald Ciolek (Wiesenhof) a signé la première victoire de sa carrière dans le pro Tour, lors de la 3e étape du Tour d'Allemagne. Au sprint, il s'est imposé devant ses deux compatriotes, Erik Zabel et Andre Greipel. Vladimir G

Quelle journée pour Gerald Ciolek. Vendredi matin, l'équipe T-Mobile annonçait que le jeune sprinter figurerait dans son effectif dès la saison prochaine. Une formidable consécration pour un coureur allemand, surtout quand celui-ci n'a pas encore soufflé ses 20 bougies (il est né le 19 septembre 1986). Quelques heures plus tard, Ciolek a déjà justifié la confiance de son futur employeur. En force, il s'est imposé au sprint à Schweinfurt, devant Erik Zabel, son ainé de 15 ans et son idole. Beau joueur, le Berlinois a été le premier à féliciter son cadet.
Arrivé groupé dans les faubourgs de Schweinfurt après le raid solitaire de près de 140 km de l'Italien Marco Pinotti, le peloton était d'abord emmené par les Lampre qui préparaient le terrain pour le sprinteur-maison Danilo Napolitano. A la faveur d'un virage, les Milram de Zabel prenaient le contrôle des opérations, avant d'être supplantés par la formation néerlandaise Rabobank en appui de l'Australien Graeme Brown. A 500 m de la ligne d'arrivée, Napolitano passait en tête, mais il était débordé par Zabel et l'Australien Mark Renshaw qui semblaient devoir se disputer la victoire, avant d'être surpris sur la droite de la chaussée par le maillot vert de Ciolek.
Zabel échoue d'un rien pour le maillot
Ciolek est un véritable phénomène. L'an dernier, pour sa première saison chez les pros, il était devenu champion d'Allemagne sur route, à la surprise générale. Il n'avait alors que 18 ans. Depuis, il n'a cessé de confirmer ses effarants progrès. Depuis quelques semaines, il commence même à briller sur les routes du Pro Tour, pourtant beaucoup plus exigeantes. Dimanche, on l'a ainsi vu se glisser à la cinquième place de la Cyclassics, à Hambourg. Une sacrée référence.
A l'heure où Jan Ullrich connait tant d'ennuis, l'avènement de Ciolek tombe à pic pour le cyclisme allemand. Avec sa gueule d'ange, le natif de Cologne a tout pour devenir la nouvelle icone du public. Il y avait en tout cas comme un passage de témoins dans la poignée de mains entre Zabel et la jeune étoile montante vendredi. L'équipe Wiesenhof va le regretter. En attendant, elle n'hésite pas à travailler sans retenue pour ce gamin comme elle le ferait pour un vétéran. Mais le dénouement de cette troisième étape lui a donné raison.
C'était donc le jour de Ciolek, et celui des Allemands, une fois encore. 24 heures après la victoire de Jens Voigt à Goslar, Ciolek a pris le relais. Derrière lui, deux de ses compatriotes, Zabel, donc, et Andre Greipel, son futur équipier chez T-Mobile. La fête aurait même pu être totale si Zabel avait endossé le maillot jaune de leader. Le quadruple vainqueur de Milan-San Remo s'était mis en position de rafler la mise en engrangeant six secondes de bonification en cours d'étape. Une victoire lui aurait permis de réaliser le coup double. Au lieu de quoi il échoue pour... cinq centièmes de seconde. Vladimir Gusev conserve donc le leadership 24 heures de plus.
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