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Vuelta 2014 - Javier Guillen : "Huit arrivées au sommet, c'est la marque de la Vuelta"

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Mis à jour 22/08/2014 à 12:42 GMT+2

Patron de la Vuelta, Javier Guillen se frotte les mains cette année: le plateau est royal. Et le parcours, dont il dévoile les grandes lignes, est à la hauteur selon lui.

La carte de la Vuelta 2014.

Crédit: AFP

Cette année le parcours se décompose en deux grandes parties. La première dans le sud puis l’autre dans le Nord ?
J.G. : Oui il s’agit de deux parties distinctes. Dans le sud il va faire très chaud, disons que le temps sera meilleur qu’en France au mois de juillet. Après le traditionnel début par un contre la montre par équipes, nous avons opté pour des étapes plus courtes, la seule qui proposera 200 kilomètres est la huitième de Baeza à Albacete, qui permettra de relier justement le sud au nord.
Quelles différences notables y a-t-il par rapport à l'an dernier ?
J.G. : L’an dernier nous avions eu une étape de montagne dès le troisième jour, cette fois il faudra attendre le sixième jour et l’arrivée à La Zubia mais ce n’est jamais plat en Espagne… Il va y avoir du spectacle et notamment dans la quatrième étape avec un col situé à 25 kilomètres de l’arrivée à Cordoue.
La montagne est surtout programmée dans la seconde partie de l'épreuve…
J.G. : Oui, au lendemain de l’étape contre la montre individuelle de Borja (34,5 km). Il y a trois vraies étapes de haute montagne, avec des arrivées aux Lagos de Covadonga (étape 15), à la Farrapona au terme de ce que je pense être l’étape reine (étape 16) et à Puerto Ancares (étape 20) à la veille de l’arrivée finale mais il y a quand même une dizaine d’étapes en moyenne montagne et notamment un très beau parcours de Pampelune au sanctuaire de San Miguel de Aralar (étape 11). Il y a huit arrivées aux sommets de cols et côtes. C’est la marque de la Vuelta.
Chaque année, vous aimez proposez des sites spectaculaires comme une arrivée du contre la montre par équipes dans les Arènes de Pampelune en 2012. Qu'avez-vous prévu cette fois?
J.G. : Cette année, les coureurs prendront le départ de la troisième étape à Cadix sur le pont d’un porte-avions ! Je peux dire que ce n’est jamais arrivé dans le cyclisme.
Pourquoi la Vuelta ne s’achèvera pas à Madrid ?
J.G. : En effet, nous terminerons à Saint-Jacques de Compostelle, qui commémore le huit-centième anniversaire de la venue de Saint-François d’Assise. Il fallait un événement exceptionnel pour quitter Madrid que nous retrouverons bien évidemment l’année prochaine. C’est aussi l’occasion de remercier la Galice et ses élus qui ont beaucoup donné à la Vuelta en 2013 à l’occasion du Grand Départ. Nous terminerons par un contre la montre individuel de 10 kilomètres dont la ligne d’arrivée sera tracée à la fin du chemin de Compostelle. L’arrivée du dernier coureur se fera à la tombée de la nuit. La cérémonie protocolaire sera spectaculaire.
N’est-il pas difficile, cette année, de désigner le grand favori de la Vuelta ?
J.G. : Je pourrais citer quatre noms : Naïro Quintana, Christopher Froome, Alejandro Valverde et Joaquim Rodriguez mais il ne faut surtout pas oublier Cadel Evans, Warren Barguil qui est un grand talent et bien entendu Alberto Contador.
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