Etape 18 : Déclarations

Marc Madiot (directeur sportif de Casar, Française des Jeux): "Il m'a fait extrêmement plaisir, il est allé la chercher avec les tripes. J'avais dit aux gars de faire la course. Le destin était avec nous aujourd'hui."

Sandy Casar (FRA/Française des Jeux), vainqueur de l'étape: "Enfin ! ça fait un petit moment que je l'attendais... J'ai failli tout abandonner après la chute avec le chien. Mais j'ai été encouragé, motivé. L'étape était longue. Que ce soit avec Merckx, Boogerd ou Lefèvre, on ne sait jamais comment ça peut se passer. J'ai voulu tenter, j'ai vu l'opportunité. Mais un grand Boogerd, qui ne voulait pas perdre, a tout ramené. Quand ils sont revenus, aux 800 mètres, aux 500 mètres, j'ai pensé que c'était foutu. Je me suis relevé un petit peu. J'ai attendu au maximum. Puis, perdu pour perdu, j'y suis allé. Une arrivée en faux-plat montant, c'est ce que j'adore. Quand on est devant, il ne faut pas attendre."

Alberto Contador (ESP/Discovery Channel) maillot jaune - "Demain (samedi) est la journée la plus difficile de ma carrière de sportif. Ce contre-la-montre peut tout changer, et ma vie peut changer. Alors pour le moment, je vais aller à l'hôtel le plus vite possible, ensuite massage, repos, dîner et en soirée on va regarder un film. Demain matin on va se lever tôt pour aller reconnaître le parcours du contre-la-montre, et ensuite on va se reposer et se concentrer sur l'épreuve".

Axel Merckx (BEL/T-Mobile) 2e de l'étape - "Je ne suis pas un sprinteur. Sandy Casar était le plus fort, il l'a prouvé en attaquant à trois kilomètres de l'arrivée. Je ne peux pas avoir de regrets. La meilleure façon de boucler mon dernier Tour de France, ç'aurait été de gagner l'étape. J'ai eu de la chance que Casar chute, ça m'a permis de rentrer dans l'échappée. Pour mes derniers instants sur le Tour de France, j'avais à coeur de montrer un peu quelque chose".

Laurent Lefèvre (FRA/Bouygues) 3e de l'étape - "Cela a surtout été une grosse partie de manivelle pour prendre l'échappée et pour partir. Malheureusement, il y a eu la chute de Sandy Casar et de Frederik Willems à cause d'un chien. On s'est relevés pour les attendre. Ensuite, dans le final, j'étais bien placé, mais Sandy était vraiment le plus fort, il a lancé le sprint avec une bonne puissance. Ensuite, faire deux, trois ou quatre, ça n'a plus d'importance. Avec Sandy on s'est dit pendant la course qu'il fallait que ce soit un Français qui gagne".

Benoît Vaugrenard (FRA/Française des Jeux) - "Ce matin au briefing on avait décidé de faire la course à bloc pour le sponsor, pour le public, pour tous ceux qui nous ont soutenu et encouragé. On s'est dit, on essaie de prendre toutes les échappées jusqu'à ce qu'il y ait un Française des Jeux dedans".