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Ça se complique pour Mayo

Eurosport
ParEurosport

Publié 19/12/2007 à 09:00 GMT+1

Une nouvelle expertise de l'échantillon B effectuée par le laboratoire de Châtenay-Malabry a confirmé le contrôlé positif à l'EPO d'Iban Mayo. L'Espagnol avait été contrôlé positif le 24 juillet dernier sur le Tour de France.

Le contrôle positif à l'EPO du coureur espagnol Iban Mayo lors du Tour de France 2007 a été confirmé par le laboratoire français de Châtenay-Malabry (LNDD), auteur d'une deuxième analyse de l'échantillon B, selon le quotidien sportif l'Equipe, mercredi. L'analyse par le LNDD de l'échantillon A de l'Espagnol, contrôlé le 24 juillet dernier durant une journée de repos, avait révélé la présence d'EPO. En raison de la fermeture annuelle du laboratoire et à la demande du coureur, l'échantillon B avait été envoyé à Gand pour la contre-expertise qui s'y était avérée "non-concluante".
Compétente en matière disciplinaire, la Fédération espagnole de cyclisme (RFEC) avait alors classé l'affaire et blanchi Mayo mais l'Union cycliste internationale (UCI), pour qui le résultat de Gand ne constituait en aucun cas une conclusion à l'affaire, avait alors demandé au LNDD de procéder à une nouvelle contre-expertise sur un reliquat d'urine.
Le principe même de cette deuxième contre-expertise avait été jugé illégal par la RFEC et les avocats de Mayo qui avaient tenté de l'empêcher: "Le cas est fermé par le laboratoire de Gand. Il y a une conclusion -l'échantillon B a été déclaré non-concluant par Gand et donc juridiquement négatif, ndlr- et donc pour Mayo, c'est jugé", avait déclaré le secrétaire général de la RFEC Eugenio Bermudez, le 20 novembre dernier. "Si le B était maintenant positif à Châtenay-Malabry, il (Mayo) ne reconnaîtrait pas le résultat et il pourrait y avoir un conflit légal."
La RFEC va donc à nouveau devoir se prononcer sur le cas Mayo. Joint par l'AFP mercredi, M. Bermudez a indiqué que l'UCI avait donné à la RFEC jusqu'au 31 décembre pour statuer. "Nous étudions actuellement le dossier. Une option serait en effet de considérer que l'affaire ayant été jugée une première fois, une nouvelle décision n'a pas lieu d'être", a-t-il commenté, jugeant cette possibilité "juridiquement probable." Si la RFEC devait opter pour l'absence de sanctions envers son coureur, passible de deux ans de suspension, l'UCI ferait immanquablement appel de la décision d'une fédération avec qui elle est déjà en conflit devant le tribunal arbitral du sport (TAS) dans le cadre de l'affaire Alejandro Valverde.
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