Etape 19: Déclarations

"Cavendish s'est accroché très fort dans le dernier col, son équipe a très bien travaillé pour lui ensuite. Dans le sprint, j'ai essayé de passer, je suis revenu sur lui sur la fin, il m'a manqué peu de choses, mais j'étais très fatigué. Ca a été l'étape la plus dure de ce Tour pour moi, ça roulait vite toute la journée, ce n'était pas plat, on avait le vent de côté et parfois de face. Maintenant j'ai encore 25 points d'avance sur Cavendish au maillot vert, il faut se battre pour chaque point, essayer de ne rien lâcher."

"C'était une journée difficile. L'échappée ne convenait pas à tout le monde et on a roulé très vite derrière toute la journée. Dans le dernier col, certains ont voulu rouler pour lâcher Cavendish, et on est monté très vite. Dans la descente, il a commencé à pleuvoir et ça m'a inquiété vraiment. Dans les derniers kilomètres, j'ai décidé de ne pas prendre de risques, j'ai perdu quatre secondes au final mais le plus important, c'est d'arriver sain et sauf et en jaune à Paris. Oui, c'était un Tour très particulier par rapport à mon équipe. Je vais savourer deux fois ce Tour qui a été très difficile depuis le début. Dans le Ventoux, la priorité numéro un sera de conserver mon maillot jaune, je vais donc courir sur la défensive. Mais si c'est compatible, je peux aussi aider un équipier, Lance par exemple, à améliorer sa place au général. Ca je vais le faire sans problème."

"Quand j'ai vu revenir Ballan, ça m'a aidé fortement, parce que tout le final avec le vent de face, ce n'était pas évident. L'effort n'a pas payé, mais il faut essayer, c'est comme ça que je vais y arriver. On fait un Tour remarquable, l'ambiance est extra dans l'équipe, et on a ce petit truc en plus qui nous fait gagner des courses. On a vraiment une équipe homogène et c'est ça qui compte. Demain, il faudra essayer de ne pas louper l'échappée, mais je pense que les bons, les Schleck et Contador, voudront gagner là-haut au Ventoux."

"Le Ventoux, je ne l'ai jamais monté, mais on m'a raconté qu'il était dur, surtout au début. Mais aujourd'hui (vendredi), je n'étais vraiment pas bien. Ca a roulé très fort pendant toute l'étape. Demain, si j'ai les mêmes jambes qu'aujourd'hui, je ne serai pas capable de faire quelque chose en haut du Ventoux. Mais le bilan de mon premier Tour est satisfaisant."

"Hier (jeudi), on a eu un contre-la-montre très dur. Demain au Ventoux, c'est le grand jour. Dans nos têtes, on était déjà un peu dans l'étape de demain. Ca a rendu l'étape d'aujourd'hui très dure. Mais je me sentais bien et je pense que ça ira bien au Ventoux. Evidemment, avant un grand rendez-vous comme ça, on est nerveux, mais je dors bien. Si tu ne dors pas bien après 18 jours de course, c'est grave!"