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Evans dans l'attente

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ParEurosport

Mis à jour 08/07/2012 à 13:07 GMT+2

Deuxième de l'étape derrière Froome, deuxième du général derrière Wiggins, Cadel Evans est le principal rival des Sky pour l'instant. Mais le tenant du titre va devoir trouver les solutions pour bousculer le maillot jaune.

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Crédit: Eurosport

Si chacun cherchait des indications à travers cette première étape de moyenne montagne, en voici une: Cadel Evans est là et bien là. C'est tout sauf une surprise, évidemment. Le tenant du titre se connait comme personne et il était certain qu'il arriverait au top de sa condition en ce mois de juillet. Deuxième de l'étape au sommet de La Planche des Belles Filles, l'Australien occupe le même rang au classement général. Dans les deux cas, le ciel anglais, cette armada Sky, lui bouche l'horizon. Christopher Froome l'a privé du gain de l'étape, Bradley Wiggins du maillot jaune. Autre confirmation, donc, les Sky en général et Wiggo en particulier seront ses principaux obstacles sur la route d'un deuxième sacre.
Même s'il n'avait probablement pas besoin d'être rassuré, Evans peut se satisfaire d'avoir suivi sans mal, et jusqu'au bout, le rythme infernal des hommes de main de Wiggins dans cette première ascension du Tour, un rendez-vous toujours délicat et stressant. Mais il l'avoue, il a été impressionné par la démonstration de force du camp adverse. "C'était le premier test du Tour et les Sky ont confirmé qu'ils étaient une équipe faite pour la montagne, a-t-il indiqué sur son site officiel. Ils ont imprimé le tempo dès le pied et, vu leur nombre et les quelques replats, il n'y avait pas grand-chose à faire contre eux." Alors Evans, patiemment, est resté au chaud, faute de mieux.
Lelangue: "Le test est réussi"
A défaut de prendre en défaut Wiggins, le vainqueur 2011 a quand même tenté de s'offrir l'étape. Le final, avec ses 200 derniers mètres à 20% de moyenne, n'étaient pas pour lui déplaire. "Cadel avait bien reconnu l'étape", précise John Lelangue, le manager de BMC. Pourtant, son timing n'a pas été optimal, comme il l'a reconnu après coup: "J'ai essayé d'anticiper dans le dernier virage, mais je suis sorti un peu tôt, mais c'est facile à dire après, et ça a ouvert la porte à un Froome impressionnant." Peu importe. Evans n'en fait pas un fromage. "On ne visait pas forcément la victoire d'étape puisqu'il n'y a pas de bonification", dit d'ailleurs John Lelangue. "Froome mérité sa victoire, surtout après avoir fait le tempo si longtemps dans le final." Beau joueur, Evans ne vise qu'une victoire, définitive, dans quinze jours.
Dans cette optique, il n'est pas mécontent de sa première semaine de course. Chez BMC, le discours, c'est "pour l'instant, tout va bien". "Je suis deuxième du général, pas une mauvaise place pour moi à ce stade de la course", confirme Evans. Lelangue est dans le même état d'esprit. "C'était un premier test et il est réussi", juge-t-il. Reste quand même deux interrogations en suspens? D'abord, quid du collectif BMC? Evans s'est retrouvé totalement seul dans l'ultime ascension. Cela ne lui a pas porté préjudice, mais ceux qui, comme Tejay Van Garderen, sont supposés l'épauler le plus longtemps en montagne, vont devoir se mettre au diapason. D'autre part, où et comment Evans pourra-t-il reprendre du temps à Bradley Wiggins ? Le Britannique n'est pas les Schleck. Si l'on part du principe que Wiggins devrait le dominer dans les deux chronos, l'ami Cadel va devoir innover, oser, risquer. A lui de jouer. Mais chaque chose en son temps…
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