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Tour de France 2013: Alberto Contador ne se focalise pas sur Chris Froome

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 27/06/2013 à 14:32 GMT+2

A deux jours du départ du Tour 2013, Alberto Contador s'estime à 90%. Et l'Espagnol refuse de résumer cette 100e édition à un duel entre Chris Froome et lui.

Chris Froome - Alberto Contador

Crédit: Eurosport

Auparavant, vous arriviez au Tour de France en position de grand favori. Ce n'est pas le cas cette année. Que cela change-t-il ?
A.C. : Ca ne change pas beaucoup de choses. La pression, c'est moi qui me la mets parce que je veux donner le meilleur de moi-même. Ca, ce n'est pas différent des autres années.
Que ressentez-vous pour votre retour sur le Tour après votre absence de l'an passé ?
A.C. : Mon sentiment est simple: je reviens sur la plus grande course du monde. C'est un défi et j'espère pouvoir faire de mon mieux.
Au Dauphiné, vous confiiez être à 75% de vos moyens. Avez-vous récupéré les 25% qu'il vous manquait alors ?
A.C. : C'est compliqué à dire mais je suis plus ou moins à 90% de ma forme. C'était l'objectif pour ce début de Tour, surtout quand on voit le parcours.
On annonce un duel entre vous et Chris Froome. Cette saison, vous avez attaqué et avez été contré par Froome. Avez-vous envisagé une tactique différente ?
A.C. : Il y aura plus de deux acteurs dans ce film (sourire). La tactique, on la décidera après le deuxième contre-la-montre. Selon ma position au classement général, on choisira si on fait une stratégie offensive ou défensive. En tout cas, il y aura plus d'action, plus de mouvement sur ce Tour que lors des dernières années.
Bjarne Riis (manager de Saxo) n'est pas arrivé en Corse avec l'équipe. Auriez-vous préféré qu'il vienne avec vous ?
A.C. : Je ne sais pas quand il arrive mais il sera là dans les prochains jours. Il y a beaucoup d'autres directeurs sportifs qui jouent un rôle important dans l'équipe. Ca n'a pas vraiment grande importance, c'est anecdotique.
Peut-on envisager une alliance espagnole, avec Rodriguez et Valverde par exemple, pour battre Froome ?
A.C. : Chacun fera sa propre course, sans penser à ça. Selon les circonstances, il pourra y avoir une tactique ponctuelle en fonction des intérêts et des bénéfices pour chacun. Mais sur le Giro, on avait déjà parlé d'une coalition italienne pour me battre et il n'y avait pas eu grand-chose.
Pourriez-vous attaquer dès les premières étapes corses ?
A.C. : Tout est possible ! Je ne peux pas le dire à l'avance. Ce sera surtout la course qui décidera.
Vous arrivez avec une équipe Saxo plus forte qu'en 2011. Cela change-t-il votre manière d'appréhender cette course ?
A.C. : Ca apporte beaucoup de tranquillité, de calme. Je sais que j'ai une équipe solide qui peut m'amener en bonne position au pied de la montagne. C'est un grand avantage.
Vous comptez dans votre équipe Michael Rogers, qui courait dans l'équipe Sky l'an dernier. Quel est son rôle ? Quelles indications vous a-t-il donné sur l'équipe de Froome ?
A.C. : Michael est un coureur très important. Il a un beau palmarès et une grande expérience, il sera notre capitaine de route, il nous guidera durant toute la course. Il sait comment travaille et comment court la Sky, il nous sera d'une grande aide.
Vous avez vu Froome dominer la saison. Lui avez-vous trouvé des faiblesses ?
A.C. : Froome a été très bon toute la saison mais si je ne pensais pas que je pouvais le battre, je n'aurais aucune motivation pour venir ici.
Après les aveux de Lance Armstrong, pensez-vous que le public croit encore à la magie du Tour ?
A.C. : Le Tour, c'est la course cycliste la plus importante du monde. C'est un événement mondial. Sa magie sera toujours présente.
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