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Tour de France 2013 - Etape 14 - Julien Simon (Sojasun): "Ma chance c'était aujourd'hui"

Eurosport
ParEurosport

Publié 13/07/2013 à 20:44 GMT+2

Elu combatif du jour, Julien Simon (Sojasun) aurait rêvé d'une autre récompense pour cette 14e étape. A l'attaque dans le final, le Français s'est fait reprendre à un kilomètre du but. Ce samedi soir, c'est la déception qui prime.

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Crédit: Eurosport

Julien Simon, l'étape est partie très vite ce samedi. Vous avez senti dès le début que vous aviez les bonnes jambes?
Julien SIMON: Ce n'était pas évident au début de savoir car on roulait fort pour prendre le maximum de temps au le peloton. A l'arrière, la Lampre et Argos roulaient très vite. On a stagné aux alentours des 40 secondes un bon moment. Mais une fois qu'on était bien structuré avec ce groupe de 18 on a mis les bouchées doubles pour partir et dire au peloton, "'bon maintenant on y va et jusqu'au bout!'. A partir de là, je me suis senti assez bien.
Le final ressemblait à celui des deux étapes que vous avez remporté sur le Tour de Catalogne en 2012. Quand vous êtes-vous dit qu'il fallait attaquer?
J. S: A quinze bornes de l'arrivée, on commençait tous à se regarder. Moi, j'étais fixé sur David Millar car je savais qu'il marchait fort. Je me suis dit que je ne pouvais pas prendre le risque d'arriver au sprint donc je suis sorti. Non pas que je ne suis pas assez rapide, je sais que je peux battre un Rojas ou un Trentin, mais un sprint c'est déjà tellement aléatoire sur les courses "normales" que là, sur le Tour de France, ça l'est encore plus. J'ai donc attaqué et quand dans l'oreillette j'ai entendu que David Millar était lâché, je me suis lancé dans un chrono de 15km en solitaire.
Y a-t-il eu une sorte de coalition franco- française?
J. S: J'ai juste discuté trente secondes avec Blel Kadri (Ag2r) avant de partir. Je le connais bien et on s'apprécie. C'est là qu'on a décidé que s'il se passait quelque chose on ne se roulerait pas dessus. Mais j'ai vu aussi qu'Arthur Vichot n'avait pas roulait. Cyril Gautier est sorti avec Burghardt et Albasini, mais je ne peux pas reprocher à qui que ce soit d'attaquer, c'est normal, on est sur le Tour de France.
Quand Michael Albasini est revenu sur vous, vous pensiez que c'était terminé?
J. S: Quand il est revenu sur moi dans le dernier kilomètre je l'ai bluffé. Je me suis mis dans sa roue et quand il se retournait je souriais. C'était ma seule chance pour pouvoir continuer. Quand Geschke est revenu à son tour, je me suis encore dit que j'avais ma chance et qu'au sprint je pouvais m'imposer. Mais ensuite quand tout le groupe est revenu je ne pouvais plus rien faire. J'y ai cru jusqu'au bout.
A l'arrivée, le manager de l'équipe Sojasun a dit que vous n'étiez pas là pour montrer le maillot mais pour gagner. Vous partagez cette opinion?
J. S: L'objectif au départ de ce Tour de France était simple, c'était de remporter une étape. Bien sûr, nous avons comme philosophie de ne pas se contenter de montrer le maillot, on veut gagner, se mettre dans les bonnes échappées pour aller le plus loin possible. C'est pour ça qu'aujourd'hui j'y ai cru jusqu'au bout et au final je suis très déçu. J'avais coché cette étape et je n'aurais plus forcément l'occasion de décrocher une victoire sur ce Tour.
Pourtant il vous reste encore de belles journées, comme la 16e étape entre Vaison-la-Romaine et Gap…
J. S: Oui, le Tour n'est pas encore terminé. Une étape comme celle de mardi peut être très intéressante. Avant il y a le Ventoux et après il y a les Alpes donc je sais que ce sera très compliqué de tenter quelque chose un autre jour. Mais ma chance, c'était aujourd'hui. Même si j'ai tout donné et que je n'ai pas de regrets, il y a encore beaucoup de déception à l'issue de cette journée.
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