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Encore au sommet

ParAFP

Mis à jour 15/10/2011 à 22:29 GMT+2

Les épéistes français sont encore champions du monde par équipes. Invaincus en grande compétition (JO et Mondiaux) depuis les Jeux de 2004, les Bleus, qui sont venus à bout de la Hongrie en finale (45-37), conservent leur titre et redonnent le sourire au groupe France.

FENCING 2011 France Gauthier Grumier

Crédit: AFP

La France a conservé le titre de l'épée messieurs aux Championnats du monde, en battant en finale la Hongrie 45 touches à 37, huitième succès d'une série en cours depuis 2004. C'est donc le grand huit pour les Bleus, invaincus en grande compétition (jeux Olympiques et Mondiaux) depuis les JO d'Athènes. Cet or a fait du bien à l'équipe de France, qui ne comptait jusqu'alors à Catane que le bronze du fleurettiste Victor Sintès. Les tireurs changent, les entraîneurs passent mais c'est toujours et encore la France qui l'emporte. "Les générations sont renouvelées mais c'est difficile pour nos adversaires qui découvrent les nouveaux", explique "l'ancien" Jean-Michel Lucenay, 33 ans.
Fil conducteur de cet incroyable parcours collectif, le Martiniquais est aussi le plus titré, avec quatre Mondiaux en or (2002/2009/2010/2011): "J'ai vécu beaucoup de générations. Quand je suis arrivé à l'INSEP en 1998, la culture de la gagne m'a été transmise par Jean-François Di Martino, Eric Srecki (actuel DTN, ndlr), Robert Leroux. Maintenant, j'essaie de faire de même avec les jeunes".
L'entraîneur Jérôme Roussat, le troisième de la série en cours, se définit comme "l'apprenti" de ses prédécesseurs, Michel Sicard et Stéphane Riboud. "L'apprenti qui s'est moulé dans le système", dit-il. Pour lui, le succès de Coupe du monde à Buenos Aires, en juin dernier, a constitué le déclic: "Gauthier (Grumier, le leader) était malade. Cela a été un mal pour un bien car les deux jeunes de l'équipe (Yannick Borel et Ronan Gustin) ont été mis devant leurs responsabilités". Victorieuse en Argentine, l'équipe a ensuite gagné les "Europe" à Sheffield (Angleterre).
Catalyseur
Si Borel a tiré samedi les trois premiers matches, dont le plus difficile en quarts contre l'Allemagne, le Dijonnais Gustin l'a remplacé face à la Corée du Sud et la Hongrie. Il a même été le catalyseur, en sachant aspirer les adversaires, pendant que Grumier et Lucenay étaient d'implacables marqueurs. Grumier a remporté 14 de ses 15 assauts de la journée. Une copie impeccable rendue par le vice-champion du monde individuels 2010, ex-numéro 1 mondial. Eliminé en 16e de finale de l'épreuve individuelle, mercredi, le Neversois a prouvé qu'il était "le vrai champion du monde, mais par équipes".
"Contre la Hongrie, on démarre mal, un peu en mode diesel, un peu endormis. Notre jeu, c'est de ne pas subir", remarque Grumier. "On a été constants toute la journée. J'ai fait ce que j'ai pu pour mettre Gauthier dans une situation confortable pour le dernier relais de la finale", renchérit Lucenay. Les sabreuses tricolores, éliminées d'entrée par les Azerbaïdjanaises (44-45), ont terminé 9es, insuffisant pour masquer les difficulté de l'arme. Pour la première fois depuis le début de la semaine, l'Italie n'a pas décroché de podium, permettant à la Russie de se rapprocher au tableau des médailles avec un quatrième or, au sabre féminin. Les Mondiaux se terminent dimanche avec les épreuves par équipes du fleuret masculin et de l'épée dames, la "der" de Laura Flessel-Colovic.
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