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"Ils ont tellement d'armes

Eurosport
ParEurosport

Publié 04/02/2010 à 19:44 GMT+1

Jim Caldwell ou un rookie au Super Bowl. Pour sa première saison en tant qu'entraineur principal à la tête des Colts, le successeur de Tony Dungy est en passe de réussir un coup de maître. Mais il se méfie de l'attaque des Saints, et notamment de son quarterback, Drew Brees.

2010 NFL Indianapolis Colts Jim Caldwell

Crédit: Reuters

JimCALDWELL, quel effet cela vous fait-il d'être présent au Super Bowl pour votre première saison en tant que head coach?
J.C. : Je me rends bien compte que c'est une situation assez inhabituelle. Mais je n'ai pas fait ça tout seul. J'ai la chance de posséder un staff formidable et surtout très compétent, qui m'a permis d'y parvenir. Les Colts sont une franchise exceptionnelle et, pour finir, nous avons de très grands joueurs. Ça aide.
En quoi êtes-vous un coach différent de celui que vous étiez il y a 10 ans à Wake Forrest?
J.C. : C'est un long processus d'une dizaine d'années qui m'a amené jusqu'ici, au Super Bowl. A Wake Forrest, je n'ai pas gagné autant de matches que je l'aurais souhaité, mais je crois néanmoins que nous avions contribué à faire progresser le groupe et les joueurs. Ce fut une merveilleuse école d'apprentissage pour moi. J'avais 38 ans quand je suis arrivé là-bas et j'avais l'opportunité de conduire mon propre programme. J'ai beaucoup appris sur moi-même et incontestablement, cela me sert aujourd'hui.
En termes de style, comment vous définiriez-vous par rapport à TonyDungy, à qui vous avez succédé cette saison à la tête des Colts? Avez-vous essayé de vous en inspirer ou, au contraire, de vous affranchir de son influence?
J.C. : Il y a beaucoup de points de convergence. Tony m'a montré le chemin, il l'a tracé et j'essaie modestement de le suivre, à ma façon. Je suis un peu le même genre de coach que lui. Nous ne sommes pas du genre à hurler et à courir dans tous les sens pendant un match. Et si j'élève un peu plus la voix qu'il ne le faisait, c'est surtout pour encourager, plus que pour engueuler.
Tony Dungy vous a rendu hommage en disant que vous aviez fait un travail extraordinaire cette saison et que le succès des Colts était pleinement le votre. Cela a dû vous faire plaisir…
J.C. : Bien sûr. Mais je me suis simplement appliqué à tenir quelques promesses que j'avais formulées envers moi-même en prenant sa succession: bien préparer mes joueurs physiquement et surtout toujours m'appliquer à faire en sorte qu'ils soient toujours affamés de victoire.
Finalement, la seule critique qui vous a été adressée cette saison concerne la gestion des deux dernières de la saison régulière. On vous a reproché d'avoir galvaudé la possibilité de finir à 16-0. Le regrettez-vous?
J.C. : Je comprends la réaction des gens même si je pense que tout cela a pris des proportions exagérées. Mais j'ai toujours agi avec une seule idée en tête: prendre tous les éléments en considération pour mettre mon équipe dans les meilleures dispositions pour atteindre le seul objectif que nous nous sommes fixés, gagner le Super Bowl. C'est en pensant à cet objectif que j'ai pris ces décisions que certains ont jugé controversées. Je n'ai pensé à rien d'autre.
Que craignez-vous le plus chez les Saints dans l'optique du match de dimanche?
J.C. : Ils posent beaucoup de problèmes au coach adverse ! Ils ont tellement d'armes, offensivement surtout. Drew Brees est un grand quarterback. Puissant, précis, et il possède tant de solutions autour de lui que ça le rend encore plus dangereux. Ils peuvent vous faire mal au sol ou par les airs et marquer beaucoup de points en très peu de temps. Il faudra trouver le moyen de les stopper, ce ne sera pas simple à l'évidence. Mais je ne me faisais pas d'illusions. Les équipes qui arrivent au Super Bowl, généralement, n'ont pas beaucoup de faiblesses…
Le fait d'avoir déjà joué, et gagné un Super Bowl ici à Miami, il y a seulement trois ans, donne-t-il un petit avantage à votre équipe?
J.C. : Cela ne peut pas faire de mal et ça permet d'être en terrain connu les jours qui précèdent la rencontre. Ça peut aider à trouver du calme. Mais ça ne constitue pas un réel avantage. Le Super Bowl ne va pas se jouer sur ce détail.
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