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Câlins, Knysna, sextape, retraite : les 7 phrases à retenir de l'entretien d'Evra

Martin Mosnier

Mis à jour 09/04/2016 à 10:48 GMT+2

De Knysna à l'Euro 2016, de l'affaire de la sextape à son avenir international, Patrice Evra n'a éludé aucun sujet dans un entretien accordé ce samedi à nos confrères de L'Equipe. Morceaux choisis.

Patrice Evra à l'échauffement avec l'équipe de France en mars 2016

Crédit: AFP

Tout ce qui est rare est précieux. La parole de Patrice Evra vaut donc de l'or. L'arrière gauche de l'équipe de France est excellent lorsqu'il s'agit de chambrer ses camarades qui passent devant les micros après les matches des Bleus. Mais, lui, ne s'arrête jamais, passe simplement dans leur dos pour les taquiner et file aussitôt que les lumières se tournent vers lui.
Evra ne s'était plus livré aussi longuement à un média français depuis la Coupe du monde 2014 et un point presse surréaliste en forme de one-man-show dans le théâtre de Ribeirao Preto. Ce samedi encore, dans L'Equipe, son sens de la formule fait mouche. Morceaux choisis d'un entretien riche en confidences que vous pouvez retrouver ici.
Je ne suis pas en manque de câlins
Evra ne recherche pas la reconnaissance. Cela a pu l'arranger lorsque sa carrière internationale a tourné au vinaigre après 2010 et l'épisode peu glorieux du bus de Knysna. Aujourd'hui, ses performances solides en Bleu ont apaisé ses relations avec les médias et lissé son image auprès de l'opinion publique. Qu'importe : "Je ne suis pas en recherche d'affection", jure-t-il. "Je n'ai jamais été touché par aucune critique". Evra mène sa barque sans se soucier de l'écume qu'elle charrie.
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Patrice Evra lors de France-Brésil, mars 2015

Crédit: Panoramic

Eux, ils ont le droit de parler et pas moi ?
S'il assure que les critiques ne le touchent pas, c'est un peu vite oublier sa sortie dans Téléfoot en 2013 où il s'en prenait à Pierre Ménès, Rolland Courbis, Bixente Lizarazu ou Luis Fernandez. "Je n'ai pas été virulent", désamorce-t-il aujourd'hui. "On voulait me suspendre. Mais on va où ?" Il assure de ne pas regretter cette sortie médiatique.
On va encore dire que je suis arrogant mais, depuis dix ans, je suis l'arrière gauche le plus régulier au monde
Du Patrice Evra dans le texte. Grande gueule et sûr de son fait, il transpire la confiance en soi. "Je m'aime tout le temps", avait-il avoué lors de la Coupe du monde au Brésil. A priori, c'est toujours d'actualité. Mais, soyons honnête, difficile de lui donner tort. Que ce soit à Manchester United ou à la Juventus Turin, il a toujours su repousser la concurrence et s'imposer comme un incontournable. En équipe de France, depuis l'arrivée de Didier Deschamps, il reste intouchable sur son côté gauche malgré une concurrence beaucoup plus talentueuse que sur le côté droit.
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Patrice Evra (Juventus)

Crédit: Panoramic

Je partirai des Bleus quand mon pays me dira qu'il n'a plus besoin de moi
Mauvaise nouvelle pour Layvin Kurzawa et Lucas Digne : l'heure de la retraite n'a pas encore sonné pour Patrice Evra. L'arrière-gauche des Bleus prend pour référence des exemples de longévité : Zanetti, Giggs et Maldini. "Tant que je jouerai au foot, je voudrai jouer pour les Bleus. Je veux rester au haut niveau", confie-t-il. S'il n'a pas encore pris de décision sur une éventuelle prolongation de contrat à la Juventus, pas question pour lui d'envisager une retraite internationale après l'Euro.
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Patrice Evra

Crédit: Panoramic

Je suis prêt à prendre des pierres sur la tête pour n'importe quel joueur. C'est vrai pour Karim. C'est vrai pour Mathieu
Patrice Evra suit la même ligne que tous ses équipiers sous le maillot bleu : il veut revoir Karim Benzema et Mathieu Valbuena en équipe de France. "C’est se tirer une balle dans le pied s’ils ne sont pas avec nous à l’Euro", juge-t-il. Mais il n’outrepasse pas ses fonctions et rappelle que c’est à Noël Le Graët et Didier Deschamps de prendre la décision. Lui refuse de juger l’affaire et ne suit que la logique sportive.
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Karim Benzema félicité par Patrice Evra et Blaise Matuidi - France-Honduras - Mondial 2014

Crédit: Panoramic

L'objectif, plus que jamais, c'est de gagner l'Euro
Pas de surprise. Evra est un compétiteur et n'avoir encore rien gagné avec les Bleus le chiffonne. Cet Euro est une occasion en or d'ouvrir son palmarès en Bleu. "J'ai tellement confiance", poursuit-il. "Tous les joueurs respectent l'entraîneur, son staff et ils l'aiment, en plus. Ça, c'est rare."
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Evra, Matuidi, Sagna au moment des hymnes de France-Allemagne, vendredi, au Stade de France

Crédit: Panoramic

Knysna ? C'est léger comme une plume
Il le sait et il le dit : "Tout ma vie, on me reparlera de Knysna." Capitaine d'une équipe de France qui a sombré dans le ridicule en Afrique du Sud, il est revenu sur son rôle, sans y étendre, jurant que tout cela était derrière lui désormais. A la question de savoir si c'est lui qui a évité la grève lors du dernier match des Bleus, il répond : "C'est la vérité. Je n'ai pas à mentir." Quand Sébastien Tarrago, le journaliste de l'Equipe qui a mené l'entretien, lui rapporte les propos de Djibril Cissé ("Le capitaine décide qu'on ne s'entraîne pas"), le sang d'Evra ne fait qu'un tour : "Il a dit ça ? Si c'est vrai, j'en prends note, je l'appellerais. S'il a dit ça, je suis très, très, très déçu car je n'aime pas les menteurs."
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Patrice Evra à Knysna, en juin 2010.

Crédit: Panoramic

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