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Monaco a mûri

Eurosport
ParEurosport

Publié 14/04/2010 à 10:38 GMT+2

Cette saison, Monaco a retrouvé de la cohérence dans son effectif et donc sur le terrain. Une réussite que l'ASM doit à un recrutement habile mais aussi, et surtout, à Guy Lacombe. Un entraîneur qui a su mener son groupe jusqu'en finale de la Coupe de France.

FOOTBALL - COUPE DE FRANCE - PUYGRENIER

Crédit: AFP

Sept ans. Voilà sept ans que Monaco n'a plus rien gagné. Si l'hégémonie de Lyon et la récente domination des Bordelais n'ont laissé que peu de place aux autres clubs de l'élite, l'ASM a brillé par son inconstance. Depuis sa finale de Ligue des Champions en 2004, l'ASM a oscillé entre le moyen et le mauvais. Entre recrutements ratés et déceptions à répétition, l'ASM a perdu de son lustre ces dernières années. Cette saison, l'ASM va mieux et pourrait, au Stade de France, décrocher son premier titre depuis 2003. Qu'est-ce qui a vraiment changé en Principauté ?
UNE VRAIE EQUIPE, ENFIN
Contrairement aux saisons passées, Monaco semble cette saison former une vraie équipe et non plus une simple addition d'individualités de talent. Le grand mérite de Guy Lacombe est d'avoir réussi à dompter les égos et donner une âme à une formation qui en manquait cruellement. Un vrai onze titulaire se dégage en Principauté alors qu'il fluctuait en fonction des états de forme et des états d'âme de chacun les saisons précédentes. Guy Lacombe a forgé un groupe uni autour de buts communs. "Je ressens beaucoup de joie car quand Marc (Keller) m'a appelé, on a monté un projet. Si le club peut accrocher la Coupe de France, il retrouvera le désir de vaincre", se réjouit ainsi Guy Lacombe. Stéphane Ruffier trace le même sillon : "On a fait un match plein et on a été solidaire toute la partie. C'est un groupe, nous sommes tous solidaires et on l'a encore démontré ce soir. La finale on la mérite mais pas seulement ce soir, tout au long de la Coupe."
UN ENTRAINEUR DE COUPES
Depuis 2003, Guy Lacombe a eu le temps de prendre ses marques au Stade de France puisqu'il s'est rendu à quatre reprises dans l'enceinte dionysienne en six ans. Deux finales perdues (Coupe de la Ligue 2003 avec Sochaux, Coupe de France 2009 avec Rennes) et deux finales gagnées (Coupe de la Ligue 2004 avec Sochaux, Coupe de France 2006 avec Paris), le bilan est parfaitement équilibré. Cette saison, il a su insuffler à Monaco cet esprit Coupe. A la clé, des performances XXL sur la pelouse de Bordeaux (0-2) et face à Lyon (2-1) notamment. Pourtant, le principal intéressé s'en défend, il n'est pas un spécialiste : "C'est vrai que c'est ma cinquième finale au Stade de France mais je le dois aux joueurs et au club. Et puis surtout j'ai un groupe. Je n'ai jamais eu la chance d'avoir un groupe pour jouer le titre mais c'est vrai que les coupes sont importantes pour les clubs moyens et un petit peu au-dessus comme l'est Monaco", a-t-il déclaré au micro d'Eurosport.
UN RECRUTEMENT CIBLE ET INTELLIGENT
Finis les Adu, Kallon, Di Vaio, Koller, Kapo ou encore Prokrivac, Simic, des noms ronflants sur le papier, des individualités pas toujours à la hauteur sur le terrain. Cet été, Monaco a fait dans la sobriété. Un recrutement ciblé sur des joueurs expérimentés et qui on déjà fait leur preuve (Puygrenier, Traoré). L'ASM a misé sur des valeurs refuges et rapatrié son facteur X, Nene. Même si la fameuse touche d'exotisme n'a pas totalement disparu mais avec succès cette saison (Maazou).Un changement relatif de cap qui s'est accompagné d'une politique centrée sur la confiance envers les jeunes (Mongongu, Haruna). Un cocktail qui aujourd'hui porte ses fruits.
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