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Rennes-Guingamp (0-2) : Rennes et Montanier font grise mine après leur défaite en finale

Alexandre Coiquil

Mis à jour 04/05/2014 à 10:34 GMT+2

Passé à côté du rendez-vous, le Stade Rennais, battu trois fois en cinq années en finale d'une coupe nationale, fait grise mine. "On a eu le sentiment de ne pas avoir joué", a souligné Philippe Montanier.

Benoit Costil et les Rennais après la défaite face à Guingamp en finale de la Coupe de France 2014

Crédit: AFP

En s'inclinant en finale de la Coupe de France face à l'En Avant Guingamp (0-2), samedi soir, au Stade de France, le Stade Rennais a perpétué la tradition des rendez-vous importants manqués dans l'histoire du club. La déroute subie face aux hommes de Jocelyn Gourvennec est une pierre de plus à apporter au triste édifice des Rennais, sans titre depuis leur succès en Coupe de France en 1971. Ces quarante-deux années sans titre, fait souvent mis en évidence aux yeux des Rouge et Noir avant une grande échéance, pèsent désormais plus lourd que jamais après cette troisième défaite en finale d'une coupe nationale en l'espace de cinq années. Guingamp par deux fois désormais et Saint-Etienne, en finale de la Coupe de la Ligue 2013, ont fini par briser les espoirs de renouveau des Bretons.
Plus que la défaite, c'est bien l'attitude des hommes de Philippe Montanier qui a déplu. Amorphes, timorés, et incapables de se rebeller face à une conquérante formation guingampaise, les Bretons ont donné l'impression de ne jamais exister. Leur première période restera comme l'élément déclencheur de la catastrophe générale. "Je suis extrêmement déçu et "déception", le mot est faible. On s'attend à faire un bon match, on n'a pas fait un bon match. Il y a la défaite mais aussi la manière qui n'a pas été bonne. La première mi-temps a été plus que difficile dans beaucoup de domaines même s'il y a une bonne réaction en deuxième mi-temps. Le fait de prendre rapidement un but (en deuxième période) nous a plus que handicaper. Sincèrement, c'est difficile à expliquer. on se prépare pour la finale, on démarre aussi mal (...) On passe à côté. Cette première mi-temps nous plombe complètement", a souligné Philippe Montanier en conférence de presse.

Romain Danzé: "La première période a été limite catastrophique"

Incapable de mettre à profit son jeu en contre face à l'EAG, le technicien rennais, qui a vu son jeu sur les ailes complètement bloqué, avait la mine des mauvais jours après la rencontre. "On n'est pas rentré dedans. La déception est de perdre et le sentiment de ne pas avoir joué. On passe a travers. Il va falloir, qu'on récupère vite. On a des échéances importantes. Notre métier est fait d'énormes déceptions. Il faut féliciter Guingamp qui a fait un bon match même si en première période on les a bien aidés. Concernant les sifflets du public rennais au coup de sifflet final, l'ancien coach de la Real Sociedad n'a pas semblé plus choqué que cela au moment d'aborder le sujet. "Ca me paraissait normal d'être digne dans la défaite".
Chez Benoît Costil, laissé complètement seul sur le deuxième but des joueurs de Guingamp, le constat est tout aussi fatidique. "C'est tellement dommage de faire tellement d'efforts pour aller en finale et de ne pas jouer. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Il ne s'est rien passé justement. Guingamp mérite amplement sa victoire. On n'a rien réussi, ils ont gagné tous les duels, techniquement on a été trop défaillant. On doit assumer. Le constat est terrible et on mérite les sifflets de notre public. Perdre ça fait partie du jeu mais là il n'y a rien eu. Quand on est mené 2-0 contre une équipe aussi solide et organisée, c'est dur. Il n'y a rien à dire."
De son côté, Romain Danzé, le capitaine de cette formation rennaise, a insisté sur le fait de se remotiver au plus vite afin d'assurer le maintien en Ligue 1, le plus rapidement possible. "La première période a été limite catastrophique. C'est dommage mais on ne peut que s'en prendre à nous-mêmes. C'est la troisième fois que l'on vient au Stade de France et la troisième qu'on repart bredouille. Il faut repartir au combat, nous n'avons pas le choix.", a-t-il précisé, prostré sur son banc de touche, au micro de France 2. La suite du combat se situera encore à Paris. Les Rennais, 15e avec 40 points, affronteront, mercredi prochain (21h00), un PSG en passe d'être de nouveau sacré champion de France dans son antre du Parc des Princes. Un rendez-vous qui tombe vraiment mal.
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