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Blanc tire l'alarme

Eurosport
ParEurosport

Publié 17/04/2008 à 13:00 GMT+2

Comme en Coupe de la Ligue et en Coupe de l'UEFA, Bordeaux est sorti sans gloire de la Coupe de France face à Sedan (0-0, 3-4 tab). Laurent Blanc ne décolère pas. S'il assume sa part de responsabilité, l'entraîneur attend une réaction de ses joueurs et dé

Il y a des défaites qui passent mal. Surtout lorsque l'on talonne Lyon en championnat et que l'on reçoit une équipe de Ligue 2 à domicile. Bordeaux, qui visait sa première demi-finale depuis 2003, s'était pourtant armé pour éviter pareil écueil. Si cinq joueurs présents face à Caen (2-1) avaient été laissés au repos, Cavenaghi, Wendel, Fernando ou encore Alou Diarra étaient bien de la partie à Chaban-Delmas. Alors qui aurait cru que le 6e de Ligue 2 aurait fait jeu égal ? Sûrement pas Laurent Blanc. "J'ai vu beaucoup d'insuffisance, tonne l'entraîneur girondin. Par contre j'ai vu une bonne équipe de Sedan qui a joué crânement sa chance et qui a été récompensée comme c'est souvent le cas en Coupe. Quand l'équipe supposée supérieure ne montre pas ce qu'elle doit montrer, on se met en difficulté. Je ne suis pas en colère, je suis surtout déçu pour mes joueurs, même s'il y aura des choses à dire qui ne feront pas plaisir".
Laurent Blanc, qui avait tenté d'aligner une équipe hybride entre des jeunes et d'habituels titulaires, assume sa part de responsabilité. "Mes choix n'étaient pas bons puisqu'il faut être tous ensemble dans la critique (...) Mon rôle était d'amener de la fraîcheur, et on n'a pas eu cette fraîcheur", reconnaît le Président. Les joueurs, à l'image d'Ulrich Ramé, n'ont pas attendu leur entraîneur pour faire leur autocritique. "On n'a pas fait le match qu'il fallait, on a eu beaucoup de déchet technique, lâche le gardien. On n'a pas joué ensemble, et chacun a essayé de faire la différence tout seul, on a manqué de lucidité collective, et cela a permis à Sedan de rester dans le match du début à la fin. Il y a de la frustration et de la colère, car on était prévenus" .
Blanc : "On a tout faux"
Comme Ramé, David Jemmali ne gagnera donc pas la Coupe de France, un trophée qui échappe à Bordeaux depuis 1987. "C'est difficile à avaler dans la mesure où c'est le seul titre national que je n'avais pas gagné. J'y tenais beaucoup, je pensais vraiment que c'était la bonne cette année. C'est assez frustrant" , regrette le défenseur. Eliminés au premier tour en Coupe de la Ligue par Metz (1-2) et sortis sans gloire par Anderlecht en Coupe de l'UEFA (1-2, 1-1), les Girondins pourraient donc terminer la saison sans titre. Mais pas sans enjeu. Et Laurent Blanc a décrété "la mobilisation générale" . "On a quelque chose à défendre, les trois premières places en Ligue 1, un beau challenge. Il ne faut pas que cette déception nous pénalise en championnat" , espère-t-il. Car seule une place en Ligue des Champions peut désormais sauver leur saison.
Mais les hommes au scapulaire ont perdu gros face à Sedan. "On s'est compliqué la tâche en faisant 30 minutes supplémentaires, et en perdant au bout. On a tout faux, ce soir (mercredi) il y a beaucoup de négatif", reconnaît Blanc. Avec une prolongation dans les jambes, Bordeaux devra également composer sans Fenando Cavenaghi face à Marseille, le goleador ayant écopé d'un carton jaune qui entraînera une suspension automatique. Mais c'est le prochain rendez-vous qui inquiète surtout l'entraîneur : "Je suis inquiet pour dimanche (à Toulouse). Quand on a trois matches dans la semaine, c'est le 3e qui m'inquiète le plus". Et les joueurs seront là pour lui rappeler que l'an passé, après l'élimination en Coupe de France à Montceau-les-Mines (2-2, 4-5 tab), ils s'étaient inclinés à Nice (1-2) en championnat...
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