Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Perrin: "Un grand bonheur"

Eurosport
ParEurosport

Publié 26/05/2008 à 12:35 GMT+2

Alain Perrin est très heureux après avoir remporté sa deuxième Coupe de France consécutive avec Lyon, vainqueur de Paris (1-0) en finale. L'entraîneur rhodanien est satisfait d'avoir atteint ses objectifs en signant le doublé avec l'OL affirme son désire

ALAIN PERRIN, quel est votre sentiment après cette victoire ?
A.P. : C'est une grosse joie, proportionnelle à la difficulté et la rareté. Donc pour moi c'est un grand bonheur de remporter une deuxième finale consécutive et de signer le doublé avec Lyon. Et d'y ramener cette Coupe de France qui était désirée depuis longtemps. C'était un match très difficile, très disputé et très serré face à une équipe parisienne valeureuse, bien organisée, agressive et qui nous a longtemps contesté cette victoire.
Pourquoi cela a-t-il été si dur pour vos joueurs ?
A.P. : Je crois qu'on a eu du mal à rentrer dans le match. On a peut-être aussi eu un peu de mal à digérer le titre. On n'a pas retrouvé les valeurs agressives que l'on avait montrées lors des derniers matches de championnat. A partir de là, on a laissé Paris rentrer dans la partie et le match a été très équilibré.
Quel bilan tirez-vous de cette saison ?
A.P. : Le bilan, vous le ferez vous-mêmes. Moi je suis content, j'ai atteint mes objectifs. On va célébrer ça avec tous les Lyonnais, puis on fera le bilan en interne et on verra la suite des événements. Mais ça ne m'appartient pas.
Est-ce particulier de remporter deux Coupes de France d'affilée avec deux clubs différents ?
A.P. : Ce n'est pas le fait que ce soit deux clubs différents. Une Coupe de France, c'est très difficile à gagner, c'est difficile d'aller au bout donc c'est toujours une grande joie. Avec Sochaux, quand on a gagné l'année dernière, on n'était pas favori donc c'était un peu différent. C'est plus normal pour un club comme Lyon de remporter ce trophée. Et si Lyon ne l'avait pas fait depuis longtemps, ça veut dire que ce n'est jamais simple. Donc réussir ce doublé est une très grande joie.
A quoi avez-vous pensé en réalisant ce doublé ?
A.P. : Au travail fourni. C'est le travail de toute une saison d'être présent au mois de mai, le mois des finales. En championnat comme en Coupe. L'équipe a su répondre présent et c'est à elle que je pense car les joueurs ont beaucoup travaillé tout au long de la saison pour obtenir ces deux trophées.
On vous sent moins crispé que samedi dernier à Auxerre ?
A.P. : Vous savez, un titre se conquiert sur toute une saison. C'était un aboutissement prévisible. La Coupe est beaucoup plus aléatoire, tout peut être remis en cause sur un match. Il y avait beaucoup de satisfaction intérieure pour le titre. Maintenant la saison est close, alors on peut laisser éclater sa joie. On a rempli les objectifs.
Pourquoi n'avez-vous pas fait rentrer Hatem Ben Arfa ?
A.P. : Il était tout près de rentrer s'il y avait besoin d'inverser la tendance. A partir du moment où on a mené au score, j'ai choisi de faire rentrer un joueur à vocation défensive. En Coupe de France, il faut être capable de faire rentrer des joueurs sur 120 minutes en fonction des circonstances. L'entrée de Ben Arfa était prévue si on avait besoin de marquer ou d'inverser le score. A partir du moment où on menait, il valait mieux défendre le résultat.
Le but de Sidney Govou est un peu un symbole...
A.P. : Oui, c'est un beau symbole. C'est une récompense pour tous les efforts qu'il a fournis cette saison, et la façon dont Juninho s'est associé Sidney Govou et Grégory Coupet pour aller chercher la coupe est un bel hommage à ces trois joueurs qui ont remporté leur septième titre cette année.
Etes-vous partant pour une nouvelle saison à Lyon dans ces conditions ?
A.P. : Moi je suis partant, j'ai un contrat pour ça. Je suis venu à Lyon pour rester et pour durer.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité