"Agréable de jouer Lyon"

E.G : Tout d'abord, je voudrais dire que c'est toujours très agréable de jouer contre Lyon. Peut-être parce que je n'ai jamais perdu contre cette équipe… En tout cas, ce match est spécial pour les deux équipes. Je suis content d'aller jouer là-bas. Et puis nous avons joué un match amical vendredi dernier (victoire 3-0 contre Cassis-Carnoux, équipe de National, ndlr). C'est la même chose que Lyon (victoire 6-0 contre Concarneau, équipe de CFA2, samedi, en 32e de finale de Coupe de France, ndlr). C'étaient deux matches d'entraînement. Il n'y a pas beaucoup de différence.

E.G : On va voir la vérité… On a bien commencé l'année, mais à partir de maintenant et durant le mois de février, il y a beaucoup de matches importants. Face à Lyon, on va devoir être au top.

E.G : J'ai deux possibilités : jouer la sécurité ou jouer, je ne dirais pas pour faire le spectacle, mais pour montrer à Lyon que nous n'avons pas peur. Quelque soit la stratégie choisie, on veut continuer notre parcours en Coupe de France. Car si on gagne ce match, avec l'adversaire qui nous attend ensuite (Lille, ndlr), ce sera un match facile (rires). Pour résumer, si on gagne à Lyon, on est pratiquement en finale (rires).

E.G : On a de bons tireurs de penaltys. En cas de match nul, on peut donc se qualifier grâce à ces tirs au but. Mais il faut tenir compte du fait qu'il n'y pas beaucoup de match nul. On ne va donc pas aller à Lyon avec l'idée de tirer les penaltys. On espère se qualifier avant. Maintenant, il va falloir faire les changements au bon moment. Ne pas faire entrer des joueurs trop tôt. Des blessures peuvent arriver en prolongation par exemple. Ce sont de petites choses dont il faut tenir compte.

E.G : L'un a plus de chances que l'autre d'être titulaire. Mais ils sont encore un peu trop gentils pour le moment. Brandao, par exemple, a trop de respect pour ses collègues. Ils ont pourtant tous les deux la volonté de faire un travail très positif. Ils me montrent leur envie d'être titulaire. Une équipe doit avoir des joueurs sur le banc capables de sauver les meubles quand on fait appel à eux. Vu la concurrence, je crois que tout le monde a compris message…

E.G : Quand j'étais joueur, il y a toujours eu une énorme concurrence dans les clubs où je suis passé. Tu devais te battre tous les jours pour avoir ta place et jouer le week-end. Parfois, c'était en dehors des limites. Mais si ça reste "propre", ça va. Il n'y avait rien d'anti-sportif entre Ben Arfa et Ziani. C'était juste un petit accident. Mais heureusement que ça arrive de temps en temps ! Je ne me rappelais même plus la dernière fois que c'était arrivé. Et puis, s'ils s'attrapent dans le jeu et qu'ils n'en viennent pas aux mains, il n'y a pas de problème. Ça fait partie du métier et ça me fait rigoler…