Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Nice sabre Reims

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 02/03/2011 à 10:23 GMT+1

Bousculé et rejoint deux fois au score à Reims, Nice a finalement arraché sa qualification (2-3 a.p.) pour les demi-finales de la Coupe de France. Une première depuis 1997, l'année de leur dernier titre.

Eurosport

Crédit: Eurosport

REIMS - NICE : 2-3 (a.p.)
Buts : Amalfitano (32e), Fortes (56e) pour Reims et Ljuboja (30e), Mouloungui (48e, 113e)
Nice a été bien cruel avec Reims, ex-géant du football français depuis longtemps en sommeil et qui rêvait d'un retour sur le devant de la scène, en se qualifiant pour les demi-finales de la Coupe de France au terme d'une partie à suspense conclue par un but de Mouloungui en prolongation. Les Niçois, en grande difficulté en Ligue 1 (15e), s'offrent de leur côté une bouffée d'oxygène. Pourtant, pendant 120 minutes, ils ont plié. Mais ils n'ont jamais rompu. Bousculée par une équipe rémoise entrée tambours battants dans la rencontre, la défense azuréenne s'est contentée d'attendre. Puis les Aiglons ont fait valoir leur art du contre. Avant, enfin, de faire la course en tête dès la 31e minute grâce à Danijel Ljuboja.
Mais les joueurs rémois, à la peine en Championnat (16e de Ligue 2), n'avaient plus que la Coupe pour rêver Après leur exploit à Rennes (3-4) au tour précédent. Les 20.000 supporters du stade Auguste-Delaune aussi. Et Romain Amalfitano ne tardait pas à les combler. Seulement 1 minute et 11 secondes après l'ouverture du score, le petit frère du Lorientais Morgan Amalfitano trouvait les filets adverses, pour la quatrième fois en quatre matchs de Coupe de France. L'autre héros rémois des 8e de finale, le gardien togolais Kossi Agassa, connaissait lui un sort bien différent. Mis en difficulté sur chacun des contres niçois, il était fautif sur le lobe de Ljuboja, et n'a pas été décisif par la suite, encaissant deux autres buts (48e et 114e) de la 19e attaque de Ligue 1.
Le souvenir de 1997
Marquer des buts, voilà la grande satisfaction des Azuréens, qui se savent désormais capables d'être efficaces offensivement. Un gain de confiance non-négligeable avant d'aborder deux matchs cruciaux pour le maintien du club dans l'élite. A domicile, face à Lens, 19e de L1 (le 5 mars) puis à Auxerre, 17e (le 12 mars), le Gym devra montrer le même instinct de tueur qu'à Auguste-Delaune. Et éviter de se relâcher après avoir marqué, comme il l'a fait à deux reprises samedi soir en laissant à Amalfitano (32e) et Fortes (56e) l'opportunité de revenir dans le match.
Quant à la suite de la Coupe de France, elle est prometteuse pour les hommes d'Eric Roy. La dernière fois que l'OGC Nice a accédé au dernier carré, c'était en 1997. Et cette année-là, le Gym avait soulevé la Coupe. L'autre signe indien vient de Lionel Letizi, vainqueur de la compétition en 2004 et 2006 avec le Paris-SG. A chaque fois que le gardien aux quatre sélections en Bleu a passé les quarts de finale, il a fini par lever la Coupe. S'il la levait cette année, cela clôturerait en beauté une carrière de 19 ans. Ses partenaires le savent. Tous lui ont sauté dessus à la fin du match, et disent vouloir gagner pour "ce Monsieur".
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité