PSG-OM: Nicolas Nkoulou revanchard après son match mitigé de dimanche

"Je me mettrais un cinq sur dix." Nicolas Nkoulou sait ce qu'il doit retenir de sa prestation de dimanche soir au Parc des Princes, lors de la défaite de l'OM face au PSG (2-0). Sa seconde période, c'est tout. "Je sais que j'ai réalisé une première période indigne de mon niveau", a-t-il confessé sur les ondes de RTL lundi soir. Modèle de solidité et de constance cette saison, le Camerounais a été martyrisé par Ezequiel Lavezzi, tout feu tout flamme lors de cette première manche. "Il ne s'arrête jamais, on est toujours sous pression, dit-il. On n'est jamais tranquille avec lui, il a énormément de coffre."

Ce mercredi soir, en huitièmes de finale de la Coupe de France (20h55), il risque fort de le retrouver. Sauf si Carlo Ancelotti, l'entraîneur du Paris Saint-Germain, décide d'aligner Kévin Gameiro pour laisser souffler son teigneux Argentin. Il y aura peut-être Jérémy Ménez par contre, lui qui a également été un mauvais souvenir pour le défenseur marseillais. Nicolas Nkoulou n'a pas su empêcher l'ailier parisien de centrer sur le but de Zlatan Ibrahimovic (90e+1).

Deux buts dans lesquels la responsabilité du Camerounais est engagée donc. Car le gros point noir de la soirée restera l'ouverture du score du PSG (11e), ce but contre son camp inscrit par l'ancien Monégasque. Il est néanmoins franchement difficile de lui en vouloir. La frappe de Lucas est d'abord déviée par Joey Barton avant de taper le bas ventre de Nicolas Nkoulou, totalement impuissant sur le coup, pour ensuite prendre Steve Mandanda à contre-pied.

En revanche, les supporters de l'OM auraient pu lui tenir rigueur pour la grossière mésentente avec son portier juste avant la pause (44e). Pressé par Ezequiel Lavezzi, et alors que Steve Mandanda était sorti de sa surface, il a tenté une passe en retrait mal ajustée que l'ancien Havrais a eu du mal à dégager en touche. "Je pense que j'étais mieux placé que Steve pour lui faire une passe en retrait, j'avais gagné mon duel et finalement je le vois venir", s'est-il néanmoins justifié.

Autant que ces deux erreurs, c'est sa fébrilité inhabituelle qui a sauté aux yeux. Cette fois, Zlatan Ibrahimovic ne lui a pas vraiment posé problème, contrairement à l'aller où il avait été trop facilement effacé lorsque le Suédois avait marqué d'une reprise du talon. Il a même intercepté une passe dangereuse du Suédois à destination d'Ezequiel Lavezzi (87e). "J'ai su bien revenir en seconde période, j'en suis satisfait", a-t-il encore confié sur RTL. Ce mercredi soir, plus qu'une seconde période, il se voit même offrir une seconde chance.