Après PSG-MHSC (1-2) : Avec les remplaçants du PSG, c’est toujours la même histoire

Ils devaient briller lors du seizième de finale de Coupe de France contre Montpellier (1-2) pour montrer qu’ils pouvaient encore apporter à l’équipe de Laurent Blanc. Malheureusement, certains ont déçu et Paris a perdu son premier match à domicile depuis plus d’un an. Bulletin de notes du conseil de classe d’Eurosport.

Il faut remonter à un match de championnat, le 12 mai, contre Lyon, pour le voir ne pas encaisser de buts. Chaque match de la doublure de Salvatore Sirigu est, en coupe, souvent ponctué par un but encaissé ou une mauvaise prestation de son équipe. Alors l’ancien Rennais est-il un chat noir ou ne rassure-t-il pas assez son équipe comme le fait son compère italien ? La question se pose. Face au MHSC, Nicolas Douchez manque son premier ballon, à la 19e minute (!) où il est devancé par Congré sur un coup franc indirect. Rien à signaler sur le deuxième but, où le boulet de canon est inarrêtable. Mais sans ce premier but, qui sait ce qui aurait pu arriver à ce PSG flamboyant avant cette erreur…

Il a réussi l’exploit d’être inexistant. Relancé dans un match de Coupe que le PSG avait à sa main, Jérémy Menez a réussi à ne pas apporter offensivement dans une équipe qui offrait orgie d’actions collectives et de bons ballons, du moins en première mi-temps. De quand date son dernier bon match ? Difficile de le dire.

Cela fait longtemps que le joueur n’a pas marqué une rencontre de son talent. Pis, il a du mal à se fondre dans le collectif qui tourne bien sans lui. Ce mercredi, il est sorti sous les sifflets du Parc des Princes. Annoncé partant, il a annoncé qu’il resterait à Paris jusqu’en juin. Jérémy Menez devra redoubler d’efforts pour se mettre à niveau, quand son club aura besoin de lui. 

L’ailier brésilien a été bien meilleur que Ménez. Accélération, débordement, centre, esprit d’initiative, Lucas s’est montré avenant et a réalisé une bonne prestation. Petit bémol : Lucas ne s’est jamais réellement montré dangereux ou en mesure de battre Pionnier. Son manque de réalisme reste un vrai problème. Mais, au moins, il y met du cœur.

Quel club, en France, pourrait se passer de Lucas Digne dans son onze ? Seul le PSG peut se permettre ce luxe. Placé derrière Maxwell dans l’ordre de préférence de Laurent Blanc, Lucas Digne brille à chaque rencontre. En tout cas sur le plan offensif. Ce mercredi, ses centres, ses passes, ses débordements ont usé la défense héraultaise et sa passe décisive a régalé Cavani. Alors que faire pour devenir titulaire ? Progresser défensivement, ne plus se faire piéger comme lors du match de L1 contre Lille fin décembre. Des progrès qui pourraient, à la fin de la saison, l’amener au Brésil.

Le Javier Pastore cuvée 2014 est un bon cru. En tout cas, pour ce qu’il apporte à son équipe depuis 22 jours. L’Argentin régale, abreuve en caviars, créé des décalages, marque des buts, et retrouve le niveau qu’il avait lors de ses six premiers mois dans la capitale. La raison ? Son replacement, à son poste, celui de numéro 10, de joueur libre, qui se consacre uniquement à la tâche offensive et à donner des bons ballons. Une mission qu’il réussit à merveille. Pour le moment. Il est, depuis la rentrée, le meilleur élève de la classe.

20 minutes insipides dans un contexte particulier, celui de remonter un score dans une équipe qui n’arrivait plus à construire. Son entrée n’a rien apporté. A revoir.