Coupe de France : Guingamp bat Rennes (2-0) en finale comme en 2009
Mis à jour 04/05/2014 à 00:15 GMT+2
Comme en 2009, Guingamp s'est offert la Coupe de France. Et comme il y a 5 ans, l'EAG a battu son voisin rennais en finale au Stade de France.
On pourrait parler de malédiction. Ça arrangerait tout le monde du côté de Rennes. Mais on serait trop loin de la réalité. La triste réalité du Stade Rennais, roi des finales de coupes perdues. Samedi soir, les Rouge et Noir en ont laissé filer une troisième en cinq ans (deux en Coupe de France, une en Coupe de la Ligue) parce qu'ils ne l'ont même pas jouée. Et que Guingamp, qui évoluait en blanc et noir samedi soir, l'a survolée.
C'est d'ailleurs aussi et surtout pour cette raison que les joueurs de Philippe Montanier se sont noyés dans l'immensité du Stade de France. Vainqueur 2-0, Guingamp a réalisé le match parfait et inscrit son nom au palmarès pour la deuxième fois de son histoire. Après le succès de 2009 face à… vous savez qui.
Lionel Mathis, désormais vainqueur de quatre Coupes de France, et Romain Danzé, titularisés par leur entraîneur respectif, étaient les deux rescapés de la première finale de Coupe de France disputée entre les deux équipes. Il y a cinq ans, le capitaine rennais avait eu le temps d'y croire. Les Guingampais, pensionnaires de L2, étaient sortis de leur boite en fin de match pour ravir un trophée qui semblait promis aux Rennais. Samedi soir, Rennes, qui n'a plus rien gagné depuis 1971, n'a même pas effleuré la coupe créée en l'honneur de Charles-Simon.
La lumière est venue de Martins Pereira
Pris à la gorge par des Costarmoricains supérieurs dans tous les compartiments, les coéquipiers de Benoit Costil ont passé les quarante-cinq premières minutes sur leur but. Mis à part Langil (8e, 24e) et Beauvue (19e), l'EAG a eu du mal à cadrer. Mais a constamment porté le danger. Finalement, c'est Martins Pereira qui a trouvé l'ouverture. D'une volée lumineuse et puissante (1-0, 38e).
Ce but a mis Guingamp sur les rails. Et a définitivement plombé Rennes, qui n'a rien trouvé de mieux que d'en encaisser un second au retour des vestiaires, par Mustapha Yatabaré (2-0, 46e). Déjà tué dans l'œuf, le suspense s'est définitivement envolé dans les cieux dionysiens. Malgré les (maigres) efforts du Stade Rennais, qui ont timidement poussé une équipe guingampaise volontairement repliée, l'orage ne s'est jamais abattu sur les têtes guingampaises. Les joueurs de l'EAG auront sans doute quand même mal au crâne avec la fête qui s'annonce dans les Côtes d'Armor.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Télécharger
Scannez ici
Sur le même sujet
Partager cet article