Coupe de France (32e de finale) : Rennes sort Nice au bout du suspense (2-2 a.p., 6-7 t.a.b.)

Rennes sera le 17e et dernier club de Ligue 1 présent pour les seizièmes de finale de la Coupe de France. Le club breton a obtenu sa qualification sur le terrain de Nice au bout du suspense et d'une séance de tirs au but à rallonge (2-2, 6-7 t.a.b.). Les deux formations ont eu leur chance, avec des temps forts de chaque côté, deux exclusions et quatre buts. Mais ce sont finalement les hommes de Philippe Montanier qui ont réussi à tirer leur épingle du jeu. Ils auront ainsi le privilège d'accueillir Bourg-en-Bresse au prochain tour, le 19 ou 20 janvier 2016.

Pourtant, les Bretons ont été presque inexistants durant la première heure de jeu. Au point de commettre deux grosses erreurs de marquage sur un corner à l'origine de l'ouverture du score d'Alexandre Mendy (1-0, 39e).

Puis, la rencontre a basculé en deux temps. D'abord par l'entrée de Quintero (62e) qui a donné un nouvel élan offensif à son équipe. Puis par l'exclusion du jeune Niçois Koziello, suite à un deuxième avertissement (74e). Si Ben Arfa a été le premier à profiter des quelques nouveaux espaces en se créant tout seul une action d'anthologie sauvée sur sa ligne par Armand (76e), c'est bien le Colombien de Rennes qui s'est régalé.

Il a multiplié les caviars pour ses partenaires et a été à l'origine de . Rennes a continué sur sa lancée durant la prolongation. Mais après quatre parades décisives, Hassen a dû s'incliner une deuxième fois sur une frappe magnifique à 20 mètres d'André (1-2, 113e).

Les Niçois n'ont pas eu le temps d'accuser le coup. Pour avoir poussé Baysse dans la surface, Danzé a écopé d'un rouge et offert un penalty que Ben Arfa s'est empressé de transformer pour emmener les deux formations à la séance des tirs au but (2-2, 118e).

Celle-ci a aussi apporté son lot de dramaturgie. Après le premier tir de Ben Arfa, Quintero a manqué sa tentative. Laissant Nice faire la course en tête. Jusqu'à l'échec de Wallyson, quatrième tireur Aiglon. Tous les joueurs suivants ont marqué à tour de rôle jusqu'à l'arrêt de Costil sur la huitième frappe niçoise, celle de Gautier Lloris, le frère d'Hugo. Gelson Fernandes a mis fin à ce long suspense en transformant le dernier tir au but (2-2 a.p., 6-7 t.a.b.).