Tombeur de Lille en quart (2-1), Monaco s'est remis la tête à l'endroit

Monaco a fait le travail. Supérieur au LOSC et beaucoup plus complet collectivement, le club de la Principauté s’est qualifié pour les demi-finales de la Coupe de France, mardi soir au Stade Louis-II, après un succès plein de maîtrise face aux Lillois (2-1).

En l’absence de Radamel Falcao et Kylian Mbappé, tous les deux sur le banc de touche au coup d’envoi, le leader du championnat de France s’est en une nouvelle fois remis à un de ses hommes providentiels cette saison : Valère Germain. Le buteur de poche, et capitaine du soir, s’est offert un doublé de grande qualité pour offrir la victoire à son équipe (35e, 45e). Monaco a mis dix minutes pour plier ce quart de finale rythmé mais très haché techniquement.

C’est d’ailleurs entre la 35e et la 45e minute que tout s’est passé dans cette rencontre. Outre les deux buts marqués par le capitaine de l’AS Monaco, l’autre fait déterminant du match a été l’expulsion du jeune défenseur de Lille, Carlens Arcus, coupable d’avoir accroché le Brésilien Jorge à la 38e minute en position de dernier défenseur.

Malgré ce handicap numérique, Lille a étonnamment retrouvé plus de mordant et de rythme après la pause et réussi à bousculer l’ASM, principalement en contre. L’entrée du Portugais Xeka a en effet permis au système en 4-2-3 de Franck Passi de récupérer de la verticalité. Un peu juste offensivement dans l’ensemble, le club nordiste, qui a perdu Adama Soumaoro sur blessure en première période, ne s’est réellement signalé sur le but de Morgan De Sanctis qu’à la 58e minute avec un ovni expédié sur la barre transversale de la cage monégasque par Ricardo Kishna.

Dans le temps additionnel, c'est finalement le remuant Anwar El Ghazi qui a réduit le score sur coup franc, mais au pire des moments (2-1, 90e+4). Le mal était déjà fait. Lille a tout fait trop tard mardi soir.

Pour Monaco, moins en contrôle défensivement après le retour des vestiaires, cette soirée a globalement été tranquille. Supérieur tactiquement, le club dirigé par Leonardo Jardim a mis une bonne demi-heure avant d’imprimer le tempo de la rencontre, grâce au réveil combiné de Fabinho et Joao Moutinho dans l'entrejeu, et faire la différence grâce à une bonne dose de réalisme. Plus dans la gestion après l’heure de jeu, l’ASM, qui a retrouvé Radamel Falcao absent depuis le 9 mars dernier, n’a pas forcé le trait plus que ça. Place à la suite des événements désormais : la Ligue 1 et la Ligue des champions.