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"Nancy est incroyable"

Eurosport
ParEurosport

Publié 13/12/2006 à 14:15 GMT+1

Ancien joueur de Nancy, Tony Cascarino est étonné mais ravi par la réussite actuelle de l'équipe entraînée par Pablo Correa, qui a été son partenaire en attaque à la fin des années 90. L'ancien international irlandais pense également que l'ASNL jouera le

FOOTBALL World Cup 1990 Ireland Cascarino

Crédit: Imago

TONY CASCARINO, vous connaissez bien Nancy pour y avoir joué. Mais ce club semble avoir drôlement évolué en peu de temps...
T. C. : C'est incroyable ce que Nancy a réussi à faire avec un si petit budget. Ce n'est pas le club de France où les joueurs sont le mieux payés. Mais quel résultat ! Pablo Correa qui est aujourd'hui l'entraîneur a été mon partenaire en attaque durant trois ou quatre saisons alors que jouais à l'ASNL. Ce qu'il réussit aujourd'hui est tout bonnement sensationnel. Ils jouent bien les contres et en défense, c'est du solide. Quand le ballon est perdu, tout le monde travaille à sa récupération.
Quels sont les joueurs qui vous plaisent dans cette formation ?
T. C. : Olivier Sorin, qui est la doublure de Gennaro Bracigliano, fait actuellement du bon boulot. Leur défense à cinq, avec des gars qui n'hésitent pas à se relever les manches, est très présente tout au long des matches. J'aime également le Brésilien Kim. On peut dire qu'ils ont eu du flair en le recrutant. Il peut se montrer efficace. Pour autant, Nancy n'est pas une équipe qui va marquer énormément de buts car elle repose son jeu et sa réussite sur la solidité.
La mentalité d'aujourd'hui vous semble-t-elle semblable à celle de l'ASNL de la fin des années 90 ?
T. C. : C'est exactement pareil car Laszlo Bölöni qui était notre coach, et donc celui de Pablo Correa, avec pour leitmotiv le travail. Pablo Correa semble avoir pris exemple sur son ancien entraîneur et a mis cela en pratique. Le tout avec, je pense, un quatuor de défenseurs plus fort que celui que nous possédions à l'époque.
Vous nous avez parlé Pablo Correa. Comment était-il en tant que joueur ?
T. C. : A l'entraînement, il était toujours le dernier. Lors des footings, il se mettait au fond et parfois se plaignait de la difficulté des entraînements. C'est étonnant car il impose désormais aux joueurs les doses d'entraînement que Laszlo Bölöni lui faisait subir lorsqu'il était joueur. Avec son assistant Paul Fischer, ce sont de sacrés bosseurs et ils font bien travailler l'équipe.
C'est une vraie transformation pour lui ?
T. C. : Oui. Il voulait toujours marquer et marquer mais n'aimait pas l'entraînement plus que cela. C'était un prédateur, un vrai petit numéro 9 comme le sont Robbie Fowler et Michael Owen en Angleterre. Aujourd'hui, je le répète, il fait un excellent travail en tant qu'entraîneur. Il ne peut pas acheter les meilleurs joueurs de France mais a compensé en faisant de Nancy un club familial où l'on travaille dur.
Nancy et Blackburn, qui s'affrontent ce soir, sont tous les deux qualifiés pour les 16e de finale de la Coupe de l'UEFA. Vont-ils lever le pied ? Ou tenter de finir premiers et d'éviter un club de C1 reversé en C3 au prochain tour ?
T. C. : C'est difficile d'être deuxième car les troisièmes de Ligue des Champions reversés en UEFA sont neuf fois sur dix meilleurs que n'importe quelle formation qui joue la C3. Je pense que Nancy et Blackburn, aux styles très similaires, vont entrer sur la pelouse pour gagner. Histoire d'avoir un tirage au sort décent lors du prochain tour et de passer les fêtes de Noël avec un peu plus de confiance.
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