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Nancy veut tout oublier
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Publié 23/10/2008 à 08:00 GMT+2
Nancy cherche à lancer sa saison. Les Lorrains espèrent que la Coupe de l'UEFA leur permettra d'oublier leur parcours chaotique en Ligue 1. Les hommes de Pablo Correa retrouvent le Feyenoord Rotterdam dans un contexte pour le moins brûlant. Une rencontre
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Coupe de l'UEFA 2006, phase de poules, Nancy-Feyenoord Rotterdam. Déjà. Une rencontre pliée par les Lorrains (3-0). Mais de graves incidents émaillent la rencontre. Trois supporters néerlandais sont reconnus coupables de violences aggravées et condamnés à des peines de prison ferme. Le match est interrompu pendant environ une demi-heure en raison notamment de jets de sièges sur la pelouse et Feyenoord est exclu de la C3 pour la saison 2007-08. Deux ans plus tard, les Bataves reviennent à Marcel-Picot. Un retour qui n'est pas du goût du président Rousselot : "Ce tirage n'est pas exotique, on retombe contre Feyenoord et après les graves incidents d'il y a deux ans, ça ne nous a pas laissé un bon souvenir, j'espère que leurs supporters se sont calmés depuis, ce genre de supporters est une plaie pour le football."
Résultat, un dispositif impressionnant mis en place par les autorités locales. 900 policiers et gendarmes seront mobilisés à partir de mercredi à Nancy, soit trois fois plus qu'il y a deux ans. La consommation d'alcool sera interdite sur la voie publique et la vente prohibée dans les cafés et grandes surfaces d'une large zone allant du centre-ville jusqu'aux abords du stade Marcel-Picot. Des mesures qui n'auront qu'un but : éviter de revivre le cauchemar de 2006.
Deuxième objectif pour Nancy : se sortir du cauchemar de ce début de saison. Une seule victoire en Ligue 1 après 9 journées. Avec huit points au compteur, la plus mauvaise attaque de L1 avec seulement six réalisations, l'ASNL traverse une zone de turbulences. Le club au chardon a bien du mal à confirmer son excellente saison dernière terminée à la 4e place. Il traverse une classique crise de croissance avec tout ce que cela suppose (départ des valeurs sûres, l'effet de surprise qui s'estompe, etc.).
Du coup, les Lorrains espèrent que de bons résultats sur la scène européenne les relanceraient en L1 selon la classique théorie du cercle vertueux : "Un succès nous donnerait confiance. Les victoires appellent les victoires", affirme ainsi l'entraîneur Pablo Correa. Pourtant la tentation de ne pas jouer à fond l'UEFA existe. Avec neuf rencontres en 28 jours, les hommes de Pablo Correa pourraient concentrer leurs efforts sur le championnat. "On s'est battu pour être européen et on veut jouer à fond ", poursuit le milieu de terrain Benjamin Gavanon. Nancy ne bradera pas l'UEFA. L'Europe comme moyen de refaire surface dans l'Hexagone.
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