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Après Paris et contre Rennes, le "Printant" bastiais peut-il durer?

ParAFP

Mis à jour 13/01/2015 à 11:30 GMT+1

Bastia, invaincu depuis cinq rencontres consécutives et tombeur du Paris SG en championnat, est sur un nuage avant d'affronter Rennes mardi (18h40) pour une place en demi-finale de Coupe de la Ligue: jusqu'où peut l'entraîner l'"effet Printant"?

Ghislain Printant - SC Bastia

Crédit: Panoramic

Un succès de prestige face au double tenant du titre, le Paris SG (4-2), un bond de la 19e à la 14e place de L1 à l'issue de la 20e journée, et une qualification à jouer dans les deux coupes nationales: Bastia est en plein renouveau avant de recevoir Rennes. Pourtant, si les supporters bastiais se sont réveillés dimanche matin avec des étoiles plein la tête, les joueurs, eux, n'ont pas eu le temps de savourer. Le jour même, ils étaient tous à l'entraînement pour préparer le rendez-vous. Certes, la séance fut moins intense que d'habitude, mais pas la concentration.
"Nous avons tous regardé en boucle les images de ce match samedi soir et dimanche tout au long de la journée", avoue l'improbable bourreau du PSG, Julian Palmieri, auteur de ses deux premiers buts de la saison en L1. "Mais ça s'arrête là. C'est une victoire qui ne rapporte que trois points et nous sommes très loin d'être sauvé en championnat. Nous n'avons rien gagné. Nous avons seulement battu une équipe de Ligue 1." Un discours qui reflète l'état d'esprit des Bastiais: depuis l'arrivée de Ghislain Printant aux commandes, début novembre, les Corses se sont métamorphosés. Dans le jeu offensif tout d'abord, ils sont désormais loin des statistiques affichées sous l'ère Makelele, avec une moyenne de deux frappes par match.

Renforts étudiés en attaque

Et puis surtout dans leur attitude sur le terrain. En relançant des joueurs issus du cru comme François Modesto, l'ancien patron du centre de formation bastiais a redonné du caractère à son onze de départ. De quoi satisfaire le public, friand de cet état d'esprit, et refaire de Furiani une destination périlleuse. "Mon objectif, à mon arrivée, était de redonner de la confiance à mon groupe", explique Printant. "Il fallait donc faire jouer des hommes d'expérience et qui connaissent parfaitement la maison. Mais la route sera encore longue."
Avec une seule longueur d'avance sur la zone de relégation, Bastia est loin d'être sauvé. Et les prochaines semaines, avec Lens, Metz, Lille, Lorient et Nice au programme, permettront de valider -ou non- son excellente série. En enchaînant un cinquième match sans défaite, toutes compétitions confondues, le SCB a franchi un cap. Mais le club bastiais peut-il continuer sur ce rythme? Privé de Kamano, Diakité et Tallo partis à la CAN, la formation corse devra s'accommoder d'un secteur offensif déplumé en janvier. D'autant que Floyd Ayité est régulièrement en proie à des problèmes musculaires, et que Djibril Cissé, lui aussi fragilisé par les blessures, est en bout de course.
Face au PSG, les Corses ont eu 100% de réussite: 4 tirs cadrés, 4 buts. "Nous étions la plus mauvaise attaque du championnat avant ce match et nous en avons mis quatre à Paris. Pourquoi devrais-je m'inquiéter?", s'interroge dans un grand éclat de rire, l'entraîneur bastiais. "Plus sérieusement, si je devais préparer toutes mes rencontres en me disant qu'il va me manquer Pierre, Paul ou Jacques, je ne dormirai jamais. Nous savions que nous serions diminués pendant la CAN. Mais il y a le mercato et nous voulons nous renforcer en attaque. Nous avons des pistes", poursuit-il. Parmi celles-ci reviennent les noms de Regattin, Sagbo ou Aliadière. Reste à savoir si le 19e budget de Ligue 1 aura la capacité de jouer sur trois tableaux à la fois...
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