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OL-Tours : Pur Gone, Bergougnoux compte bien marquer un peu plus l'histoire de l'OL

Martin Mosnier

Publié 15/12/2015 à 23:48 GMT+1

COUPE DE LA LIGUE - Après 10 ans d'exil loin de sa ville et de son stade, Bryan Bergougnoux revient à Lyon sous le maillot de Tours à l’occasion des 8es de finale de la Coupe de la Ligue. Pour la dernière sortie de l'OL à Gerland, il peut jouer un vilain tour à son club de cœur.

Bryan Bergougnoux sous le maillot de Tours

Crédit: Panoramic

C'est un Gone. Un vrai de vrai. C'est précisé sur son compte Twitter avant même l'identité de son club actuel, le Tours FC. "Mes que un Gone" (traduire "plus qu'un Gone"), c'est comme cela que se définit Bryan Bergougnoux. Au-dessus de sa biographie en 140 signes, une photo de la cathédrale de Fourvière au cas où l'identité de son club de cœur n'était pas claire. C'est dire si le destin a bien fait les choses pour les 8es de finale de la Coupe de la Ligue et le dernier match de l'histoire de l'OL dans son stade, Gerland.
Pour cette der des ders, l'OL reçoit l'enfant du pays, principal argument offensif du Tours FC. Pur produit de Tola-Vologe, il fait partie de ces joueurs offensifs sortis par dizaine de la pouponnière rhodanienne. Mais au contraire de Benzema ou Lacazette, lui n'a jamais vraiment percé dans son club formateur.

"Avec du recul, je ferais différemment"

Pourtant, tout avait bien démarré. Des débuts en pro en 2002/2003. Une deuxième saison où il s'impose dans l'effectif et découvre la Ligue des champions avec, en parallèle, une carrière honnête chez les Espoirs (10 sélections). Le parcours classique d'une pépite olympienne. Sauf que Bergougnoux ne tombe pas au meilleur moment. Frau, Govou, Wiltord et Nilmar confisquent le temps de jeu et un certain Karim Benzema intègre l'effectif professionnel.
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Bergougnoux et Abidal fêtent le titre de champion de France de l'OL

Crédit: Panoramic

Bergougnoux quitte Lyon en 2005 avec trois titres de champion de France et un goût d'inachevé. Gérard Houiller lui montre très clairement la porte de sortie. "Avec le recul, quand je vois que Clément, Clerc et Karim (Benzema) ont eu leur chance, je me dis que j'aurais dû rester", témoigne-t-il aujourd'hui dans les colonnes de la Nouvelle République. "Mais je ne pouvais pas le savoir au moment de choisir… Avec le recul, je ferais différemment, mais ce n'est pas un regret."

Marquer le dernier but à Gerland

Après quatre saisons moyennes à Toulouse, il perd le fil de sa carrière entre Lecce et Nicosie. C'est à Tours, en 2012, que ce numéro 10 à l'ancienne et à la patte de velours va retrouver de la stabilité et de l'influence. Il est aujourd'hui une solide référence de Ligue 2, l'un de ces incontournables. Mais il n'a pas oublié l'OL grâce aux Coupes.
L'an passé, en Coupe de France face aux Verts, il piège Ruffier d'une panenka et explose de joie pour une égalisation finalement vaine (3-5, a.p.) à l’issue d’un match qu’il joue avec l’intensité qu’exige un derby. Cette année, la Coupe de la Ligue lui offre une occasion en or de briller sur ses terres. Il ne rêve plus que d'une chose : "Marquer le dernier but à Gerland." Histoire de laisser une empreinte indélébile dans l'histoire de l'OL.
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