Girondins de Bordeaux : Gourvennec n'a "pas du tout l'intention de jeter l'éponge"

Jocelyn Gourvennec : "On est dans une situation difficile car la série de mauvais résultats est longue et pas acceptable. Là, c'est une parenthèse par rapport au championnat. On sait très bien que les matches de Coupes, c'est un parfum différent, quelque chose de particulier, on passe ou ça s'arrête, on rit ou on pleure. On a envie de s'offrir un quart de finale au mois de janvier, il n'y a que ça qui compte".

J.G : "Bien sûr car les résultats ne sont pas bons et le match de vendredi (défaite contre Strasbourg 0-3) a été une très mauvaise soirée sportivement et par rapport aux coulisses. C'est évident que le groupe est impacté. Mais on n'a pas de dissensions au sein de l'effectif, on a un staff qui est uni, on est sur la même longueur d'ondes en terme de stratégie avec la direction. Pour les remèdes, je ne peux qu'affirmer que j'ai toujours la foi, que je veux me battre pour mon club. Mon rôle aujourd'hui est de mettre toute mon énergie avec mon staff pour qu'on rebondisse et qu'on retrouve à nouveau ce que l'on a réussi il n'y a pas très longtemps. Aujourd'hui c'est difficile, mais il faut se battre ou alors on jette l'éponge mais ce n'est pas du tout mon intention et pas du tout ce qui m'anime parce que j'aime mon métier, j'aime mon club, j'aime mon groupe, j'aime mon staff".

J.G : "Il y a un mécontentement que je comprends car la série n'est pas bonne, c'est dur et c'est embêtant. Quand on a rencontré samedi les représentants des Ultras, c'était une bonne chose de se parler. On est d'accord sur les constats, eux ils veulent voir du concret et pour nous le concret, c'est d'apporter un meilleur rendement et qu'on retrouve une cohérence que l'on a que trop peu actuellement".

J.G : "Oui de la part de la direction, de la part de M. Tavernost (président de M6, principal actionnaire) avec qui j'ai échangé. Après, une direction, un actionnaire, ils ne sont pas fous, s'ils estiment à un moment donné que les gens ne font pas leur boulot et ne sont pas les hommes de la situation, ils changent, c'est pareil dans toutes les entreprises. Ils nous voient travailler, ils voient l'état d'esprit qui anime tout le monde, l'envie de s'en sortir mais il va falloir que cela se matérialise. Il est bien évident que je ne vais pas pouvoir tenir ce discours-là éternellement si, dans les faits, l'équipe ne montre que de temps en temps un sursaut d'orgueil".

Propos recueillis en conférence de presse