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Mondial des clubs : River Plate bat Sanfrecce Hiroshima (1-0) et se qualifie pour la finale

Pierre-Alexandre Conte

Mis à jour 16/12/2015 à 13:54 GMT+1

MONDIAL DES CLUBS - Grâce à un but d'Alario (72e), les joueurs de Marcelo Gallardo ont fini par venir à bout, dans la douleur, de la séduisante et solide équipe japonaise d'Hiroshima. Ils affronteront en finale le vainqueur de la 2e demie entre Barcelone et le club chinois de Guangzhou Evergrande.

Rodrigo Mora (River Plate) dribble Yusuke Chajima (Sanfrecce Hiroshima)

Crédit: AFP

River Plate s’offre une finale de prestige. Le club argentin s’est imposé ce mercredi face au Sanfrecce Hiroshima (0-1) lors de la première demi-finale du Mondial des clubs disputée à Yokohama. Un seul but, l’œuvre d’Alario en seconde période (72e), a suffi aux joueurs de Marcelo Gallardo pour l’emporter. Ces derniers retrouveront dimanche, pour le titre, le Guangzhou Evergrande ou, plus probablement, le FC Barcelone. Deux équipes qui s'affronteront demain (11h30).
Favoris, les Millonarios ont eu beaucoup de mal à entrer dans la rencontre. Il faut dire qu’en face, les Japonais n’avaient rien de la victime expiatoire décrite çà et là. Les vainqueurs de l’édition 2015 du championnat nippon ont largement dominé la première période. Leur avant-centre, Minagawa, a même manqué de peu l’ouverture du score à deux reprises (26e, 40e). Tout comme son coéquipier, Chajima (33e). Mais à chaque fois, le gardien de River Plate, Marcelo Barovero, a sorti le grand jeu.

Un but libérateur pour River

Présents dans les duels, saignants sur le plan défensif, les joueurs du Sanfrecce Hiroshima ont eu les opportunités pour mener. Mais comme souvent dans un cas comme celui-ci, leur inefficacité offensive a fini par se retourner contre eux. Et River Plate, qui a attendu la deuxième période pour obtenir une occasion par l’intermédiaire de Mora (48e), en a profité pour tuer les espoirs japonais avec un réalisme qu'on ne leur prêtait pas forcément.
C’est sur un coup franc lointain, frappé par l'Uruguayen Tabaré Viudez - entré à l'heure de jeu - et mal négocié par la défense japonaise, que la décision s’est faite. Lucas Alario a exploité les erreurs adverses, en particulier la sortie approximative du gardien, Takuto Hayashi, en expédiant le ballon au fond des filets de la tête. Libérés, les Argentins ont ensuite déroulé, affichant nettement plus de fluidité dans leur jeu. Il faudra néanmoins être plus constant face au Barça pour espérer autre chose qu’une énorme déconvenue en finale. Si tant est que les Catalans atteignent cette dernière.
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