Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Après Belgique-Russie (1-0), notre antisèche : Le jeu de la Belgique reste une énigme, pas son banc

Vincent Bregevin

Mis à jour 22/06/2014 à 22:06 GMT+2

Franchement décevante en attaque, la Belgique n'a dû son salut qu'à un but d'un remplaçant face à la Russie (1-0). Comme face à l'Algérie. Notre antisèche.

Les Diables Rouges célèbrent le but de Divock Origi, entré en jeu pour offrir la victoire à la Belgique face à la Russie.

Crédit: AFP

Le jeu : Un éclair a suffi à la Belgique

Les Diables Rouges n'ont rien montré dans l'animation offensive durant la quasi-totalité de la rencontre. La Russie a trouvé le moyen de neutraliser la Belgique en quadrillant parfaitement le terrain grâce à un bon travail des milieux pour empêcher ceux de la Belgique de venir soutenir une ligne d'attaque très longtemps isolée. La tactique russe a été efficace, bien que trop frileuse pour multiplier les situations intéressantes sur le but de Thibaut Courtois, mais le physique n'a pas suivi jusqu'au bout. L'équipe de Fabio Capello a fini par craquer sur le premier tir cadré des Belges, à la 88e minute du jeu, parti d'un exploit individuel d'Eden Hazard. Un éclair suffisant pour remporter un match au cours duquel les Diables Rouges n'ont pas levé les doutes sur la qualité de leur collectif.
picture

La Russie pensait avoir fait le plus dur face à la Belgique. Mais Divock Origi ne l'entendait pas de cette oreille.

Crédit: Panoramic

Les joueurs : Origi s'en souviendra

Entré peu avant l'heure de jeu à la place d'un Romelu Lukaku transparent, Divock Origi s'est mué en héros pour la Belgique, inscrivant son tout premier but en sélection pour offrir la victoire aux Diables Rouges. Il a été servi par un Eden Hazard longtemps discret avant de faire enfin des différences en fin de match. Dries Mertens a été le seul élément à surnager dans l'animation offensive belge en première période avant de s'éteindre au fil du match. La Russie a livré une prestation solide en défense grâce à l'efficacité de la charnière composée par Vassili Berezutskiy et Serguei Ignashevich, et à l'activité de Denis Glushakov au milieu. Les attaquants russes sont en revanche restés trop inoffensifs, même si Maksim Kanunnikov a posé des problèmes à Toby Alderweireld sur l'aile gauche.
picture

Décisif sur le but de Divock Origi, Eden Hazard s'est réveillé au bon moment pour la Belgique.

Crédit: Panoramic

Le tournant qui n'a pas eu lieu : Kokorin a donné des sueurs froides à Courtois

44e minute de jeu : La Russie neutralise parfaitement la Belgique depuis le coup d'envoi et maîtrise les débats dans l'entrejeu. Denis Glushakov, plutôt prudent jusque-là, s'offre alors une petite liberté après avoir récupéré un ballon. Le milieu russe place un long débordement sur le côté gauche avant d'adresser un centre parfait à Alexander Kokorin, qui a su se libérer du marquage des centraux belges. L'avant-centre de la Russie voit sa reprise de la tête passer de peu à côté du but de Thibaut Courtois, ce qui prive son équipe d'une ouverture du score juste avant la pause.

La stat : 3

Marc Wimots n'a pas convaincu tout le monde sur ses choix tactiques depuis le début du Mondial. Mais il est difficile de trouver plus inspiré que le sélectionneur belge sur les changements effectués en cours de match. Ils avaient déjà été payants face à l'Algérie (2-1), avec des buts de Marouane Fellaini et Dries Mertens, entrés en deuxième période. Cela s'est reproduit contre la Russie avec la réalisation de Divock Origi. Les trois buts belges dans cette Coupe du monde ont donc été inscrits par des remplaçants. Les Diables Rouges se cherchent encore, mais ils savent au moins qu'ils peuvent s'appuyer sur leur banc.

Le tweet qui nous a fait sourire

La Belgique peut remercier le LOSC.

La décla : Marc Wimots (sélectionneur de la Belgique)

L’important, c’est tout le groupe pas seulement le onze de base.

La question : La Belgique peut-elle nourrir des ambitions en jouant comme ça ?

Le début de Coupe du monde de la Belgique est paradoxal. Marc Wilmots ne semble pas avoir trouvé la formule pour exploiter au mieux ses individualités, mais son équipe est quand même qualifiée pour les huitièmes de finale après seulement deux matches. Sans convaincre dans le jeu, sans avoir une animation offensive vraiment claire, elle a répondu aux attentes malgré son manque d'expérience dans les grandes compétitions internationales. Et c'est plutôt positif pour la suite de la compétition. Ces Diables Rouges savent gagner sans bien jouer, et ils peuvent aussi compter sur la qualité d'un banc de touche leur a offert la qualification pour les huitièmes de finale. La Belgique a une marge de progression. En attendant, elle avance masquée. Et cela ne la rend que plus dangereuse.
picture

Eden Hazard avec l'équipe de Belgique à la Coupe du monde 2014

Crédit: AFP

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Plus de détails
Publicité
Publicité