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Coupe du monde 2014 : Détendu et chambreur, Deschamps fait le show mais garde le cap

Martin Mosnier

Mis à jour 01/07/2014 à 21:22 GMT+2

Didier Deschamps a livré un grand numéro ce mardi dans le théâtre de Ribeirao Preto. Visiblement détendu, le sélectionneur ne baisse pas la garde pour autant.

Didier Deschamps tout sourire en conférence de presse le 1er juillet

Crédit: AFP

Depuis son arrivée à Ribeirao Preto, Didier Deschamps a installé une certaine proximité, presque une complicité avec les journalistes. Entre bons mots et petits tacles… avec le sourire. Le souvenir de Raymond Domenech est loin, les résultats aident. Ce mardi, sur les planches du théâtre de Ribeirao Preto, Deschamps a livré un nouveau one man show. La qualification en quart de finale lui a clairement enlevé un poids. Problème de sono ? Deschamps s’en empare : "Je vais me le faire lui (ndlr : l’ingénieur du son), ils ont mis un cuistot aux manettes." Rires. Public conquis.
Détendu, Deschamps a profité de chaque question ou presque pour s’amuser avec son audience.  France-Allemagne à Séville en 1982 ? "Les joueurs n’étaient pas nés. Et quand t’es pas né, ben t’es pas né." Le travail des coups de pied arrêtés à l’entrainement ? "On ne les travaille pas ? Tu es sûr ? Je sais que tu grimpes dans les arbres pendant les huis clos. Tu ne vois pas bien avec tes jumelles ?" L’Allemagne ? "Je n’ai pas vu leurs matches. J’ai besoin de sommeil." L’équipe de France qui reste sur neuf matches sans défaite ? "J'ai déjà eu des statistiques beaucoup moins bonnes en équipe de France." Ses joueurs qui visent une victoire en Coupe du monde ? "C'est du second degré ! C'était pour vous donner du grain à moudre."
Seul vendredi compte
Vous l'aurez compris : Didier Deschamps va bien, merci pour lui. On l’a rarement vu aussi détendu et, lui aussi, l’admet facilement : "On est à J+1, il faut apprécier, on est quart-de-finaliste. Ce n’est pas rien." Mais n’allez pas croire qu’il baisse la garde. Il savoure mais reste alerte : "On est fier d’être là où on est, ce n’est pas pour ça qu’on est plus relâché", prévient-il. "Si on arrive relâché vendredi, ça risque de nous faire drôle."
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Didier Deschamps en conférence de presse à Ribeirao Preto au Brésil

Crédit: Panoramic

Deschamps craint l’Allemagne, envie son expérience : "Entre l'Allemagne et nous sur ces six dernières années, il n'y a pas photo." Mais, c’est plus fort que lui, il refuse le rôle d’outsider : "Je n’ai jamais dit que l’Allemagne était favorite", a-t-il réagi après avoir mal compris la question d’un confrère. Pour préparer le choc, les Bleus ne changeront pas leurs habitudes. Le pedigree de l’adversaire n’y fera rien. Oui, pour la première fois depuis leur arrivée au Brésil, les Bleus feront figurent d’outsider mais Deschamps ne changera rien dans l’approche du match. "Ça ne va pas changer grand-chose à notre préparation si ce n’est qu’on est en quart de finale." Rêve-t-il déjà au 13 juillet ? "Je suis réaliste. Tout le monde peut rêver, moi aussi. Mais je suis quelqu'un de pragmatique et réaliste. Seul vendredi compte."
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