Ligue des nations: "Je savais que ça allait revenir", savoure Mbappé
Pour la première fois depuis un an, Kylian Mbappé a marqué dans le jeu avec l’équipe de France. Le Madrilène a traversé douze mois tumultueux avec les Bleus et a achevé ce dimanche sa saison internationale la plus agitée. Mais le capitaine a remis les pendules à l’heure en Allemagne au moment où les débats se faisaient de plus en plus insistants autour de son influence, ou de son placement.
"Mbappé clôt sa saison en équipe de France avec son meilleur match"
Video credit: Eurosport
Kylian Mbappé n’est pas du genre à douter de lui-même. Jamais. Même quand tout Madrid discute son arrivée, quand l’automne est très morose, quand il ne marque plus... Il retourne la saison et la finit Soulier d’Or. C’est ce qui distingue les grands joueurs des champions : cette foi inébranlable en soi. En équipe de France, la saison d’Ousmane Dembélé dans l’axe, le souvenir de son Euro complètement raté et ses absences en septembre ou en octobre ont fragilisé son image. Mais, ce dimanche, il a achevé sa saison internationale avec un but, une passe décisive et son meilleur match en équipe de France depuis un an.
Pourtant, face à l’Allemagne, il a démarré la rencontre à l’envers en distribuant mal le jeu et en désertant l’axe. En revanche, il a complètement fait basculer le match sur sa seule inspiration : contrôle parfait, petit extérieur pour se débarrasser de Joshua Kimmich et frappe croisée, son premier but dans le jeu depuis France - Luxembourg le 5 juin 2024. "Du doute sur mon inefficacité avec les Bleus ? Non, il y a des passages comme ça. Les gens attendent que je marque, ça met du respect sur mon nom, a-t-il lâché à nos confrères de TF1. C’est comme ça. Je suis content de remarquer, mais surtout de gagner, c’est le plus important."
Je savais que ça allait revenir, ça doit être ma norme
"Je savais que ça allait revenir, ça doit être ma norme", a ajouté celui qui ne se défile jamais. En seconde période, Mbappé est redevenu la menace qu’il avait cessé d’être en équipe de France. Toujours à la limite du hors-jeu, face à une défense beaucoup plus haute (et beaucoup plus maladroite, il faut bien le dire), il fut un poison constant avec cette capacité à manger les espaces et à profiter des largesses adverses. Il a d’ailleurs clos son match en offrant sur un plateau le deuxième but à Michael Olise.
"On a énormément d’enseignements, positifs comme négatifs, à tirer de ces deux matchs", a répété le Madrilène. Et dans son cas, les choses sont assez claires. Mbappé, d’autant plus dans ce 4-2-3-1, doit être à la conclusion, dans la surface. Un an après la retraite d’Olivier Giroud, les Bleus ont manqué de poids dans la zone de vérité depuis plusieurs mois. Si le capitaine n’a pas les mêmes qualités que le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France, sa présence dans les 16 mètres devient capitale. On l’a particulièrement remarqué face à l’Espagne où tant de centres, pourtant dangereux, n'ont pas trouvé preneur.
"Il aurait pu mettre plus de buts, idem contre l’Espagne, a commenté Didier Deschamps. Mais il marque, il fait marquer. Sur le but d’Olise (0-2), il peut, en tant qu’attaquant, marquer plutôt que faire la passe. Dans son rôle de capitaine, il est très bien, il assume totalement son statut de leader. Sur le terrain et en dehors. On peut toujours faire la fine bouche, mais lui le premier veut toujours plus." Et tout le monde est en droit d’attendre encore plus pour un joueur de ce standing.
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Kylian Mbappé (France) célèbre son but contre l'Allemagne en finale pour la 3e place de la Ligue des nations, le 8 juin 2025
Crédit: Getty Images
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