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Nasri : "Si je suis un problème pour le groupe, pourquoi Lloris n'est-il pas allé voir Deschamps ?"

Maxime Dupuis

Mis à jour 30/03/2014 à 21:20 GMT+2

Samir Nasri ne croit pas que des internationaux aient demandé son départ du groupe après la défaite en Ukraine. Le Mancunien s'est expliqué dans le CFC, dimanche. Il rêve toujours du Mondial.

Ukrain France 2013 Deschamps Nasri

Crédit: AFP

A deux mois et demi du coup d'envoi de la Coupe du monde, Samir Nasri jette ses dernières forces dans la bataille médiatique. Invité du Canal Football Club dimanche, le milieu de terrain de Manchester City a parlé de sa relation contrariée avec l'équipe nationale, le sélectionneur et même ses coéquipiers. Rappelé par Didier Deschamps lors de la tournée en Amérique du Sud en juin 2013 mais forfait et finalement revenu contre la Belgique deux mois plus tard, l'ancien Marseillais n'a pas réussi à convaincre Didier Deschamps qui, semble-t-il, a fini par se lasser de lui, après le match aller des barrages de la Coupe du monde en Ukraine (2-0).
Non retenu face aux Pays-Bas (2-0) au début du mois de mars, Samir Nasri parait de nouveau très loin de la sélection nationale. Et, par conséquent, du Mondial au Brésil. Et ceci pour des raisons qu'il ne comprend pas vraiment. S'il est prêt à reconnaître qu'il n'a pas été au niveau sur le terrain, le joueur de City ne veut pas entendre parler de problèmes comportementaux. Et "reste circonspect" quand on lui dit qu'entre les deux matches de l'Ukraine, une délégation de quatre internationaux est allée voir Hugo Lloris afin que le capitaine de l'équipe de France demande à Didier Deschamps de l'écarter du groupe. "Je n'ai pas eu de problème avec le groupe. Si je suis un problème pour le groupe, pourquoi Hugo Lloris n'est-il pas allé voir Didier Deschamps ?", a-t-il rétorqué à Pierre Menès, qui a mis le problème sur le tapis, dimanche. "Ce n'est pas compliqué de faire sortir une rumeur, a-t-il ajouté, avant de révéler : "J'ai eu Hugo Lloris au téléphone, il ne m'a pas dit ça."
L'Euro 2016, c'est loin...
Dimanche, Samir Nasri ne s'est pas posé en victime. Mais a cherché à se dédouaner et tenté de décoller cette étiquette de joueur à problèmes. Celle qui lui colle à la peau depuis 2008 et l'Euro où il s'était fait remarquer par les anciens, Thierry Henry et William Gallas en tête. En 2012, durant le Championnat d'Europe, cela ne s'est pas arrangé : "J'ai insulté un journaliste car il m'a insulté", tempère-t-il, omettant sa célébration de but, doigt sur la bouche, durant France - Angleterre (1-1). Avant de remettre les choses aux points en sortant l’argument Knysna de sa poche : "Le plus grand scandale de l'équipe de France, en 2010, je n'étais pas là." Imparable. Pas forcément convaincant.
picture

2012 France-England Nasri

Crédit: Reuters

Le 13 mai prochain, Didier Deschamps communiquera une liste de 30 noms. Avec Nasri ? L'international français (41 sélections) veut y croire. Il est même prêt à aller au Brésil pour jouer les "coiffeurs" : "Je ne serais pas content, mais je prendrais sur moi…" Sinon, il espère que Deschamps lui expliquera franchement les raisons de son choix. Alors, il faudra attendre l'objectif Euro 2016 pour retrouver les Bleus. Nasri en aura-t-il encore envie ? "Je ne sais pas. J'ai envie de porter ce maillot. Si je n'y vais pas, ça fera deux Coupes du monde que je rate. C'est loin 2016…"
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