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Euro 2016 : L'Italie fait chuter la Belgique (2-0)

Loris Belin

Mis à jour 13/06/2016 à 23:36 GMT+2

EURO 2016 – L'Italie a signé une très belle performance en s'imposant devant la Belgique, l'un des outsiders du tournoi (2-0). Emanuele Giaccherini et Graziano Pellè ont concrétisé la maîtrise des Italiens, qui ont su résister à la réaction belge en seconde période.

Emanuele Giaccherini célèbre son but pour l'Italie face à la Belgique

Crédit: Panoramic

La solidité a triomphé sur le talent. L'Italie, plus consistante dans le jeu et impériale tactiquement, a pris le dessus face à la Belgique 2-0 lundi à Lyon. La Squadra Azzurra prend déjà une belle option dans ce groupe E considéré comme le plus relevé.
Le but de Giaccherini, à la 32e minute sur une passe cinq étoiles de Bonucci, est venu récompenser l'intelligence de jeu des joueurs d'Antonio Conte, autant qu'il est venu souligner la fébrilité d'une défense, certes composite, mais vite prise en défaut. Pellè a alourdi la marque dans la dernière minute sur un service de Candreva, excellent sur son aile droite.
La Belgique a montré son potentiel offensif, mais n'est jamais parvenue à faire bouger le bloc défensif transalpin. Elle devra impérativement se reprendre contre l'Eire samedi.
On les disait trop diminués, faiblards offensivement, vaillants guerriers sans grand génie. Pourtant, c'est bien le 3-5-2 italien qui a eu raison du talent belge. Le trident de la Juventus Barzagli - Bonucci - Chiellini, couplé à une organisation "à l'italienne" sans faille en absence du ballon, a contraint les Belges à un jeu de possession stérile. Le onze titulaire le plus âgé de l'histoire de l'Euro l'a tout simplement joué à l'expérience et au vice, élément indispensable de l'ADN de la Nazionale. En exploitant au maximum ses contres, elle a offert tout ce qu'il y a de plus beau en elle.

Un sommet d'intensité et un final irrespirable

Les Belges ont poussé, le dernier quart d'heure ressemblant plus à un siège dans le camp italien qu'à l'équilibre jusque-là vu toute la rencontre. Mais jamais la défense du capitaine Gigi Buffon n'a montré des signes de faiblesse, repoussant sans cesse les avancées des coéquipiers d'Eden Hazard, entreprenant sans succès.
Les Diables Rouges auraient pu bousculer le sort de la rencontre sur leur seule balle de contre, mais la frappe de Lukaku est passée au ras de la lucarne (53e). Un sentiment d'impuissance matérialisé par les frappes lointaines de Nainggolan (11e, 21e) qui ont fait passer quelques frissons sans parvenir à porter le danger dans la surface italienne.
Sans avant-centre dominant, l'Italie s'est montré réaliste, pire diabolique sur ses quelques offensives. Candreva toujours dangereux, Giaccherini en mouvement continuel, même Immobile rentré à un quart d'heure de jeu et à l'origine du contre qui amène le second but… Les hommes de Conte ont été un poids pour une défense belge déjà fragile, ce malgré un grand match de Courtois, auteur de trois parades décisives (34e, 54e, 83e). L'opposition de style a offert une rencontre haletante qui restera sans doute comme un des sommets d'intensité de cet Euro. L'Italie respire et fait taire les sceptiques. Les Belges, eux, ont encore du travail pour être à la hauteur de leur statut d'outsider.
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