EURO 2016 - Les 10 moments de la phase de poules à ne rater sous aucun prétexte

Match d'ouverture de la compétition, France-Roumanie est le premier rendez-vous absolument incontournable de cet Euro 2016. C'est la troisième fois que les deux équipes s'affronteront pour ouvrir leur compétition continentale. Clin d'œil de l'histoire, cette rencontre se déroulera 20 ans jour pour jour après leur premier affrontement lors de l'Euro anglais. En ce soir du 10 juin 1996, Christophe Dugarry fut le seul buteur du match et la bande à Aimé Jacquet avait parfaitement démarré sa compétition (1-0). Les Bleus de Deschamps signeraient pour le même résultat, même étriqué.

Taulant Xahka s'apprête à vivre un moment particulier le 11 juin prochain. Parce qu'il représentera l'Albanie lors du premier match de la nation dans une grande compétition. Mais aussi parce qu'il défiera… Granit Xhaka, qui n'est autre que son frère. Taulant est né au Kosovo en 1991, son frère à Bâle un an plus tard. Le premier a choisi l'Albanie. Le second la Suisse. A Lens, ils seront réunis.

Parce qu'il faut bien un match plus alléchant que les autres : ce sera Belgique - Italie. Ce duel entre Diables Rouges et Squadra Azzurra - qui sera le match inaugural de l'Euro à Lyon - s'annonce comme un temps fort du premier tour. Et la revanche du dernier match amical disputé entre les deux équipes, remporté par la Belgique (3-1). Michy Batshuayi en salive déjà. Enfin, presque…

Existait-il un stade plus adéquat que Bollaert pour accueillir un duel entre l'Angleterre et le Pays de Galles en France ? La réponse est non. Sans hésitation. Le hasard a bien fait les choses : c'est là que les deux nations se défieront lors du Championnat d'Europe des Nations 2016. Supporters anglais et gallois + habitués du stade du RCL, ça promet. Si le spectacle n'est pas sur le terrain, il sera à coup sûr dans les tribunes.

Personne ne connaît mieux Robert Lewandowski que Jerome Boateng, Manuel Neuer, Mats Hummels ou Thomas Müller. Le Stade de France, le 16 juin, sera le témoin des retrouvailles entre la machine à buts et ses coéquipiers du Bayern, entre la Pologne et l'Allemagne. Deux sélections qui ont déjà ferraillé lors des éliminatoires avec une victoire chacune. Ce choc entre voisins sera l'un des instants forts de ce premier tour. A ne rater sous aucun prétexte, surtout si Lewandowski plante un quintuplé en 9 minutes au meilleur gardien du monde.

C'est le choc des stars parisiennes. Italie-Suède vaudra cher pour la qualification dans le groupe le plus dense du plateau, celui de la Belgique. Mais il marquera aussi les retrouvailles entre les deux chouchous du Parc des Princes : Marco Verratti et Zlatan Ibrahimovic. C'est le Stadium de Toulouse qui aura l'honneur d'accueillir deux des plus belles stars de Ligue 1.

Everton – Liverpool ou Belgique – Irlande, c'est (presque) pareil. Le 18 juin au Matmut Atlantique Stadium, quand les deux équipes croiseront le fer, quelques têtes connues pourront se saluer sur la pelouse. Et pour cause, cette rencontre pourrait concerner 9 joueurs évoluant dans la ville de Liverpool. Six d'Everton (Lukaku, Mirallas, Coleman, Gibson, McCarthy et McGeady) et trois de Liverpool, tous belges (Mignolet, Origi et Benteke).

C'est un souvenir lointain mais indélébile. 30 juin 1998 à Saint-Etienne, l'Argentine élimine l'Angleterre (2-2, 4 tab à 3) en 8es de finale au terme de ce qui reste la rencontre la plus palpitante de la Coupe du monde. Du slalom d'Owen au carton rouge de Beckham, l'Angleterre passe par toutes les émotions. Elle pourrait en 2016 jouer sa qualification à Geoffroy-Guichard face à la Slovaquie.

Il les empile mais celui-ci est particulièrement prestigieux. A l'occasion du dernier match de poules, et en supposant qu'il ait pris part aux deux premiers, Cristiano Ronaldo peut devenir le recordman de matches joués à l'Euro avec 17 apparitions. Le record est jusqu'ici détenu par Lilian Thuram et Edwin van der Sar (16). Iker Casillas peut accompagner CR7 avec 17 apparitions lui aussi à l'issue des trois matches de poule… s'il est titulaire à l'Euro.

Une vague de nostalgie va submerger la Ligue 1 en juin. Mevlut Erding va retrouver ses anciens supporters du Parc des Princes lors de Turquie-Croatie (12 juin), Bordeaux va accueillir son ancien maître à jouer, Marc Wilmots, lors de Belgique-Irlande (18 juin). Lorik Cana a l'OM chevillé au corps et retrouvera le Vélodrome, ce stade qui le vénère, lors de France-Albanie (15 juin). Stephan Lichsteiner retournera à Villeneuve d'Ascq après avoir explosé sous le maillot du LOSC à l'occasion de France-Suisse (19 juin). Anthony Lopes espère qu'il sortira du banc au Stade des Lumières face à son public lyonnais lors du dernier match de poules du Portugal face à la Hongrie au Stade des Lumières (22 juin). Même chose pour Trapp lors d'Irlande du Nord-Allemagne lors du dernier match du groupe C (21 juin).