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Ce ne sera pas du luxe

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 12/10/2010 à 19:30 GMT+2

Le Luxembourg ne sera pas une proie docile, ce soir à Metz en qualifications pour l'Euro 2012 (21h00). Face à un adversaire qui "ne va pas jouer", selon Laurent Blanc, les Bleus devront faire preuve de patience. La liste des pièges est connue. Reste à les détourner...

FOOTBALL - 2010 - France - Blanc

Crédit: Reuters

UNE FÊTE ? QUELLE FÊTE ?
L'équipe de France en Province, c'est toujours un événement, surtout en phase de lune de miel. Dès son arrivée à Metz, lundi, où les Bleus n'ont plus joué depuis un France - Hongrie de 2005 (2-1), Laurent Blanc a balayé d'un revers de la main toute dimension festive à la soirée. "Si le public veut du spectacle, il y a d'autres salles de spectacle à Metz que le stade de football !", a lancé le sélectionneur. "Ce que je veux, c'est gagner. On va tout mettre en oeuvre pour faire du jeu. Mais, sauf surprise, on va rencontrer demain une équipe qui ne va pas jouer. En football, tu peux gagner en défendant. C'est le problème". Pour le Blanc, une évidence s'impose : "Le Luxembourg ne va pas jouer". Il ne s'attend donc pas à une soirée très festive. Pour la France, le seul but est de s'assurer de conserver la tête du groupe avec une victoire, voire de la conforter car l'Albanie et la Biélorussie, qui pointent tous les deux à une longueur de la France, s'affrontent dans le même temps.
UN ADVERSAIRE EN PROGRES, MAIS GUERE CONNU
La France n'a plus joué le Luxembourg depuis les qualifications pour la Coupe du monde 1986. Elle avait gagné 4-0 et 6-0, mais a priori, l'époque a changé. Considérée comme la formation la plus faible du groupe D, l'adversaire des Tricolores a affiché des progrès indéniables ces dernières années. Pour la première fois de leur histoire, les Luxembourgeois n'ont pas terminé à la dernière place de leur groupe de qualification pour la dernière Coupe du monde. Ils avaient devancé la Moldavie grâce notamment à un surprenant succès en Suisse (1-2). Laurent Blanc affirme avoir préparé ce match comme les autres, mais il reconnait ne pas tout connaitre du Luxembourg.  "On les a supervisé, on a fait de la vidéo... c'est ça le respect de l'adversaire. Mais si vous me demandez les noms des joueurs, je ne pourrai pas vous les dire. Je ne vais pas vous mentir", a reconnu le sélectionneur. "Ce qui m'intéresse, c'est leur façon de jouer". Et de verrouiller, on l'a compris.
"IL FAUT MARQUER TRES RAPIDEMENT"
La France connait le danger face à des équipes qui ferment le jeu. Elle sait la nécessité de faire douter rapidement l'adversaire pour ne pas sa compliquer le match. Pour ne pas avoir atteint cet objectif, les Tricolores s'étaient inclinés devant la Biélorussie (0-1), et ils auraient pu connaitre un sort similaire contre la Roumanie (2-0) où les hommes de Laurent Blanc n'ont débloqué la situation qu'à sept minutes de la fin. "Contre des équipes regroupées, il faut marquer très rapidement", souligne le sélectionneur. "C'est le plus important. Parce qu'ils peuvent réussir à mettre un but sur coup de pied arrêté. Notre danger, c'est ça. Il va falloir concrétiser notre domination". Face aux Roumains, les Français avaient effectué un pressing très haut pour tenter de marquer en début de match, en vain. Il n'est cependant pas impossible qu'ils emploient la même stratégie face au Luxembourg.
EVITER L'EMBOUTEILLAGE
Sur un plan tactique, ceux qui pensaient voir la France aligner une brochette d'attaquants face au Luxembourg pourraient rester sur leur faim. Laurent Blanc estime que ce n'est pas la meilleure stratégie pour faire la différence face à un adversaire qui ferme le jeu, comme ce sera probablement le cas mardi soir à Metz, et semble vouloir miser sur un 4-4-2 avec un milieu en losange derrière un duo Hoarau-Benzema. Le sélectionneur veut à tout prix éviter une trop forte concentration de joueurs aux abords du but luxembourgeois. "Plus on va mettre d'attaquants, plus on va boucher les espaces", a-t-il expliqué. "Il faudra percuter avec de la vitesse et partir de loin. S'il y a trop de monde devant, ça va faire un embouteillage", a ajouté Blanc. "Il faut avoir de la patience et ne pas s'énerver", a prévenu le sélectionneur, comme pour mettre ses joueurs contre un piège qui guettera toujours son équipe sur ce type de match.
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