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"La taupe de Knysna, je la dévoilerai dans mon film" : ce qu'il faut retenir de l'interview d'Anelka

Fabien Borne

Mis à jour 15/02/2017 à 19:59 GMT+1

Rare dans la presse, Nicolas Anelka a accordé un entretien de 14 pages au mensuel Onze Mondial. Extraits de l'interview du nouveau conseiller sportif du Roda JC.

2010 Coupe du monde Nicolas Anelka dos

Crédit: AFP

Il prépare un film et va balancer sur Knysna

Sept ans après, le fiasco de Knysna fait toujours causer. Interrogé sur ses propos tenus envers Raymond Domenech ainsi que l'identité de la "taupe" qui aurait informé la presse, Nicolas Anelka n'a pas fait de révélations, mais a promis de tout balancer dans un film, qu'il prépare. Teasing.
Ce que j'ai dit à Domenech ? Ça, je le dirai dans mon film, que je suis en train de faire (...) La taupe ? Je connais le "coupable", je le dévoilerai dans mon film. Mais le «Va te faire enculer sale fils de pute» (qu'il aurait lancé à son sélectionneur selon l'Equipe, ndlr), je ne l’ai jamais dit. Si je l’avais dit, je l’aurais assumé. Je l’aurais répété, même. Je n’ai pas besoin de me cacher. J’assume tout ce que je dis et tout ce que je fais, moi.

Il aurait pu revenir au PSG deux fois sous l'ère QSI

Né à Trappes et lancé dans le grand bain au PSG, Nicolas Anelka était retourné à Paris en 2000, après avoir explosé à Arsenal et soulevé la Ligue des Champions avec le Real Madrid. Rapidement reparti en Angleterre, Anelka a confié qu'il aurait pu revenir au PSG en fin de carrière et alors que les Qataris avaient repris le club.
Avant que je signe en Chine (janvier 2012, ndlr), Ancelotti m’a proposé de venir. J’étais à Chelsea à l’époque. Et quand j’ai quitté la Chine, un an et demi après, ils m’ont redemandé. J’ai dit non. Je ne voulais pas. Mes histoires avec le PSG et la France se sont toujours mal terminées, j’ai préféré́ refuser.

Il pense avoir encore le niveau pour la Ligue 1

Retraité des terrains depuis 2015 et une dernière expérience de joueur-entraîneur en Inde, Nicolas Anelka se sent bien dans son corps. A 37 ans, il pense même qu'il pourrait jouer tranquillement dans le PSG d'aujourd'hui et marquer sa petite dizaine de buts en Ligue 1.
C’est facile de jouer avec des mecs qui sont au-dessus de la moyenne. Tu me fais jouer avec Verratti, Zlatan et Di Maria, je vais t’en marquer des buts (...) Paris cherche un attaquant ? Je suis trop vieux (...) Mais le PSG est au-dessus, c’est plus facile. Je pourrais marquer au moins 10 buts, je pense.

Il ne se trouve pas arrogant, sauf avec les journalistes

Nicolas Anelka a toujours entretenu une relation conflictuelle avec les médias. S'il pense que la presse véhicule une fausse image de lui, il assume ne pas apprécier particulièrement les journalistes.
On me dit arrogant alors que je suis timide. C’est trop facile cette façon de voir les choses. Quand tu es «renoi» et que tu viens de la cité, ta timidité devient de l’arrogance. Par contre pour un bon français de souche style Gourcuff, c’est de la timidité. Après oui, avec les journalistes, ça peut être de l’arrogance. Quand je passe devant eux, je suis fier. Je leur fais comprendre : «Regarde, je ne te parle pas mais mon palmarès est bien fourni. J’ai réussi sans toi». Et ça, je sais que ça leur met le «seum». Je le fais exprès.
  • Retrouvez l'interview en intégralité dans le Onze Mondial du mois de février.
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