Messi s'offre un quadruplé, le Barça déroule

Le Barça va bien, merci pour lui. L’équipe d’Ernesto Valverde a continué son début de saison parfait en enchaînant une cinquième victoire en cinq matches face à Eibar (6-1). Lionel Messi y est allé de son quadruplé tandis que Paulinho et Denis Suarez ont poursuivi sur leur lancée du week-end dernier en marquant également. Au classement, le Barça caracole évidemment en tête avec 15 points en 5 matches avant les matches de mercredi. Quant à Messi, il en est déjà à 9 buts en 5 journées. Surhumain.

Les hommes ont beau avoir (un peu) changé en Catalogne, la règle reste la même : quand Messi va, tout va. Et ce mardi n’ira pas contredire cette impression. Après un début de match timoré où Eibar a posé des soucis à la troupe d’Ernesto Valverde, la Pulga a activé le mode tueur pour se débarrasser du 13e de Liga. D’abord en transformant un penalty consécutif à une faute peu évidente sur Semedo (1-0, 20e) puis en marquant deux buts coup sur coup en seconde période pour clore le festival (2-0, 59, 3-0, 62e). Avant cela, il avait pourtant fait quelques mauvais choix et multiplié les tentatives solitaires.

La raison ? Ses coéquipiers d’attaque inédits. Sans Ousmane Dembélé, blessé pour quatre mois et honoré par un tee-shirt au début du match, mais également sans Luis Suarez, c’est un trident Deulofeu-Denis Suarez- Messi qui avait été choisi par Valverde. Le premier a livré un match complet tandis que le second a réussi à marquer après une tentative ratée de la Pulga (3-0, 53e).

Que retenir donc de cette nouvelle démonstration de force ? Pas grand-chose si ce n’est que le Barça n’a pas été aussi serein que le laisse penser le tableau d’affichage. Brouillons en première période, à l’image d’un Paulinho pas dans le rythme mais encore buteur (2-0, 38e), les Catalans n’ont pas montré une sérénité défensive à toute épreuve comme le prouvent les interventions multiples de ter-Stegen (3e, 8e, 61e) et les poteaux touchés par les Basques (86e, 89e). Ils ont concédé un but finalement assez logique sur une jolie déviation d’Enrich sur un caviar de Junca (3-1, 57e).

Mais le rouleau compresseur Barça était déjà lancé. Et la fusée Messi également qui a décidé de finir elle-même le travail en fin de match (6-1, 88e). Reste à savoir quand elle s’arrêtera…