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La course au maintien

Eurosport
ParEurosport

Publié 06/03/2007 à 17:00 GMT+1

A onze journées de la fin de l'exercice 2006/2007, ils sont six à jouer leur peau en Ligue 1. Si Monaco (14e) semble pratiquement à l'abri, Nice, Troyes, Valenciennes, Paris, Nantes et Sedan sont toujours menacés par le couperet et la descente en Ligue 2.

- NICE (15e, 30 points) :
A priori, l'OGCN est sur le bon chemin. Méconnaissables lors de la première moitié de la saison, les Azuréens ont repris les choses en main ces derniers temps. Après une vraie-fausse révolution de palais, les Niçois, finalistes de la dernière Coupe de la Ligue, ont retrouvé de leur superbe et gagnent enfin. Quatre victoires et deux nuls (dont un samedi à Lorient 0-0) lors des six derniers matches ont permis aux Azuréens de sortir de la zone rouge et d'entrevoir l'avenir avec sérénité.
L'avis de Jacques Abardonado : "A Lorient encore, nous n'avons pas pris de but, c'est très bien. Ce point nous permet de continuer notre marche en avant vers le maintien. Tout n'est pas encore parfait, on continue de travailler dans la bonne humeur. La spirale est positive, nous sommes la quatrième défense du championnat. On savoure ce nouveau point pris."
Chances de se maintenir : 70%
- TROYES (16e, 30 points)
La saison dernière, l'ESTAC était à la lutte pour le maintien. Déjà. Cette année, les hommes de Jean-Marc Furlan remettent ça. Sans paniquer ni perdre pied. Il n'y a pas de quoi d'ailleurs. Même s'ils ont été battus 4-0 à Lille après deux succès face à Bordeaux (1-0) et Lorient (3-0), les Aubois ont prouvé qu'ils étaient capables du meilleur. En effet, les Troyens n'ont perdu que trois fois lors des treize dernières journées et sont, sur le long terme, sur un rythme d'équipe de milieu de tableau. Le maintien sera une réalité si la fin de saison se poursuit de cette manière.
L'avis de Jean-Marc Furlan : "Je pense que les garçons ont besoin d'être dos au mur. Chaque fois que nous sommes dans un genre de confort, on est en dessous de l'exigence que l'on demande. J'avais demandé à mes joueurs de remporter la deuxième période à Lille, nous avons échoué dans ce sens. La haute compétition exige de savoir assurer de la continuité dans les résultats."
Chances de se maintenir : 60%
- VALENCIENNES (17e, 29 points)
Face à Toulouse (0-0), le VAFC a réalisé le match qu'il fallait. Et sans un Nicolas Douchez des grands soirs, le club nordiste se serait sans doute imposé. Comme samedi, les Valenciennois jouent souvent bien au football. Antoine Kombouaré est un entraîneur exigeant qui aime que ses formations développent du jeu. Parfois, ça paie. Comme à Nantes (2-5). D'autres fois, moins. Il faut désormais savoir si cela suffira à rester en Ligue 1 la saison prochaine. Pour s'en sortir, les pensionnaires de Nungesser auront également besoin de mettre les mains dans le cambouis.
L'avis d'Antoine Kombouaré : "On essaie de ne pas se préoccuper de nos adversaires ni de notre classement. On a une énorme confiance dans ce qu'on fait et on va tout mettre en oeuvre pour ne pas avoir de regrets au soir du 26 mai. Si on est au-dessus de la barre à ce moment là je serai le plus heureux des entraîneurs. On essaie d'aller chercher les trois points à chaque fois."
Chances de se maintenir : 45%
- PARIS SAINT-GERMAIN (18e, 28 points)
L'énigme de cette fin de saison. Relégables pour la première fois de l'exercice 2006/2007, les Parisiens sont au fond. C'est presque un paradoxe alors que la situation sportive paraissait bien pire sous la coupe de Guy Lacombe. Pourtant, c'est sous Paul Le Guen que les joueurs du PSG sont passés sous la ligne de flottaison. Battus à Sedan (2-0), les doubles champions de France (1986, 1994) vont devoir se retrousser les manches et relever un défi encore inconnu pour grand nombre des joueurs du club. A priori, Paris a les moyens de s'en sortir. Largement. Il reste des joueurs de talent au PSG. Ça suffira peut-être face à des équipes du ventre mou de la L1. Face à des cadors ou des morts de faim, peut-être pas.
L'avis de Paul Le Guen : "Le club est dans une situation difficile mais il faut s'accrocher plus que jamais, il faut être solidaire et affronter le contexte de façon très unie. On a donné parfois l'impression de prendre le dessus sans se montrer efficace. La recette pour le maintien est de bosser ensemble."
Chances de se maintenir : 50%
- NANTES (19e, 26 points)
Vainqueurs à Sochaux (1-2), les Canaris n'ont pas renoncé dans la course au maintien. Loin de là. Il va falloir compter sur des Nantais revigorés et désormais en confiance depuis l'arrivée de la paire Der Zakarian-N'Doram. Les deux hommes ont remplacé Georges Eo, qui avait déjà pris la place de Serge Le Dizet en cours de saison, et ont surtout solidifié un collectif qui avait tendance à prendre quelques courants d'air par-ci par-là. Désormais, Nantes maîtrise son sujet et reste sur deux nuls et une victoire. L'espoir est permis.
L'avis de Michel Der Zakarian : "Nous sommes capables de rivaliser avec les meilleurs. Regardez nos résultats d'ailleurs. Si on en est là, c'est parce que nous avons péché dans nos confrontations contre les équipes de deuxième moitié de tableau. Maintenant, il nous faut reproduire ce genre de match avec les qualités et les valeurs morales que l'on a démontrées dimanche à Sochaux".
Chances de se maintenir : 40%
- SEDAN (20e, 25 points)
Sedan a le vent en poupe. Deux victoires lors des deux dernières journées et la générosité sedanaise commence peut-être enfin à payer. A onze journées du terme de la saison, les promus ne comptent que quatre points de retard sur le premier non-relégable. Les Ardennais jouent bien au football et semblent prêts à manger leurs adversaires directs pour le maintien. La victoire face au PSG en a donné une preuve. Autre signe favorable pour les hommes de José Pasqualetti, la défense des Sangliers est enfin imperméable (zéro but encaissé en deux matches).
L'avis de David Ducourtioux : "Il reste encore une dizaine de matches, on va rien lâcher. On fera les comptes à la fin, on ne s'enflamme pas car nous sommes toujours relégables, mais il ne faut pas encore nous enterrer. Physiquement face au PSG (2-0), c'était dur car nous n'avions pas totalement récupéré du match contre Nantes. Mais on a joué avec le coeur et le courage, à l'image de notre région."
Chances de se maintenir : 30%
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