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Metz-Valenciennes rejoué ?

ParAFP

Publié 20/02/2008 à 13:30 GMT+1

Le président de Valenciennes Francis Decourrière a demandé, mercredi, que le match Metz-Valenciennes (2-1) de samedi soit rejoué. Après les insultes racistes dont a été victime son capitaine Abdeslam Ouaddou lors de cette rencontre, il souhaiterait rejou

"Je souhaite un geste fort", a dit M. Decourrière, indiquant avoir fait "la demande solennelle" de rejouer la rencontre dans une lettre au président de la République, au président du Comité olympique, au président de la Ligue de football professionnel et au président de la Ligue des Droits de l'Homme. "Je veux rejouer le match à Metz avec des enfants des écoles de Metz et de Valenciennes pour montrer qu'un match important et de haut niveau peut se dérouler dans de bonnes conditions. Et qu'à la sortie, on accepte le jugement sportif", a déclaré devant la presse le président nordiste.
Se refusant à commenter la réaction du président de la Ligue Frédéric Thiriez qui a été informé de la demande, M. Decourrière a rappelé que son club avait été triplement victime à Metz: les insultes, la défaite qui a suivi et et la violence avec le caillassage d'un bus où un enfant de 9 ans a été blessé. "Ce que je crains, c'est que l'on se donne bonne conscience (...) et demain cela recommencera", a ajouté le président nordiste, précisant qu'il s'exprimait sur le sujet pour la dernière fois. "On n'en reparlera plus", a-t-il prévenu.
"Je souhaite un geste fort"
M. Decourrière réclame "des mesures fortes" sur le modèle de l'Angleterre qui prononce "des interdictions de stades à vie". Il a également souhaité une "législation européenne", rejoignant le président de l'UEFA Michel Platini qui, a-t-il dit, l'a appelé pour soutenir Ouaddou. "Il faut que le courage d'Abdes (Ouaddou) de franchir les barrières soit récompensé par des mesures fortes. Lorsque le président de la République était ministre de l'Intérieur, il avait durci la loi. Il faut encore aller plus loin. Aujourd'hui, c'est dans un stade, mais demain ce sera en dehors", a ajouté le président.
Selon M. Decourrière, les instances du football français devraient décider d'installer des caméras dans tous les stades et de faire en sorte que les images soient mises à la disposition du procureur. Enfin, le président nordiste a réitéré son appel à l'organisation d'un "Grenelle du football". "On avait rigolé quand j'avais dit cela. Mais je pense qu'on en a vraiment besoin pour parler des stades mais aussi de ce problème", a-t-il affirmé. Par ailleurs, concernant l'aspect judiciaire, M. Decourrière a indiqué que le club ne se porterait pas partie civile et ne déposerait pas plainte. "Mais il va accompagner les parents de l'enfant blessé --les trois ont été reçus au club mercredi-- et le joueur", a-t-il assuré.
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