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L'OM met les voiles

Eurosport
ParEurosport

Publié 27/04/2009 à 06:00 GMT+2

Sixième victoire de suite pour Marseille. Vainqueurs à Lille (1-2) lors de la 33e journée, les Olympiens confortent leur place de leader de la L1 et comptent désormais cinq longueurs d'avance sur Bordeaux, qui affrontera Rennes mercredi. Surtout, l'OM met l'OL à six points...

LILLE - MARSEILLE : 1-2
Buts : Hazard (49e) pour le LOSC - Cheyrou (54e) et Niang (57e) pour l'OM
Les semaines passent et se ressemblent pour l'OM. Vainqueurs à Lorient lors de la dernière journée après avoir pourtant été menées au score, les troupes de Gerets ont récidivé ce dimanche sur la pelouse du LOSC, en faisant encore une fois étalage d'une rage de vaincre sans faille et d'une sérénité impressionnante qui leur permettent de tenir une cadence d'enfer et de mettre la pression sur leurs poursuivants dans la course eu titre.
Avec deux matches consécutifs à l'extérieur, les Olympiens donnaient le sentiment d'avoir un calendrier peu favorable. Et pourtant, alors que l'OL a assurément certainement perdu son titre en raison des points cédés à domicile (19), l'OM pourrait lui succéder grâce à son impressionnante capacité à briller loin de ses bases : 33 points, une seule défaite au compteur, meilleure attaque... Avant de se rendre à Villeneuve d'Ascq, les Phocéens présentaient déjà une feuille de stats impressionnantes à l'extérieur. Ils n'ont fait que rajouter une ligne de plus à leur formidable bilan.
Défaits la semaine précédente sur la pelouse de Saint-Etienne, les Lillois avaient conscience de ne plus avoir droit au moindre faux pour ne pas compromettre leurs chances de décrocher un des précieux sésames pour la prochaine Ligue des Champions. "Si on veut espérer quelque chose, il faut une victoire", le message du capitaine Rio Mavuba était clair et pourtant, les Lillois ont peiné à emballer le match. Alors que l'on pouvait les imaginer prendre les Phocéens à la gorge, exercer un pressing très haut, les hommes de Garcia se sont heurtés à une formation olympienne parfaitement en place qui a relevé sans sourciller le défi physique imposé par ses hôtes.
L'OM ne doute jamais
Certes, l'OM a eu le bonheur de voir Mandanda repousser un penalty de Bastos en fin de première période (40e) ; Certes le LOSC a ouvert le score en début de seconde période à l'issue d'une superbe phase de jeu conclue par le talentueux Hazard (49e, 1-0), mais l'OM a fait très forte impression sur la pelouse du Stadium Nord. Grâce à une ligne d'attaque très pressante peu avare en efforts, une doublette Cheyrou-M'Bami intraitable à la récupération et une charnière Hilton-Civelli de plus en plus impressionnante, les Marseillais donnent l'impression de plus avoir la moindre faille et ont fait la preuve qu'ils possédaient une incroyable force morale.
Bousculés à l'entame de la seconde période, les troupes de Gerets n'ont pas eu le temps de douter. Preuve de leur confiance sans faille, les Marseillais sont partis à l'abordage sans retenue, n'hésitant pas à venir parfois à neuf dans le camp adverse. Des prises de risque salutaires puisqu'il ne leur a fallu que cinq minutes pour inverser totalement le cours du match par l'intermédiaire de Cheyrou (54e, 1-1) et Niang (57e, 1-2). Sonnés par ce scénario, les Lillois n'ont jamais été en mesure d'inverser la tendance et ont donné le sentiment d'accepter sans broncher la domination adverse. A ce rythme, toute la Ligue 1 pourrait bien vite être obligée de s'incliner devant le roi OM.
LA DECLA : Pape Diouf (président de Marseille)
"Nous venons d'effectuer un pas normal (vers le titre), un pas agréable devant un adversaire qui est dans le même temps un rival pour les places en Ligue des champions. Ce match m'a plu dans la mesure où il résume, pour l'essentiel, ce que sont les visages de l'équipe de Marseille aujourd'hui: maîtrise du match en première période, nous avons imposé notre manière de voir; calme lorsque l'adversaire a pris le dessus; efficacité quand il s'est agi de marquer des buts pour revenir à la marque; bleu de chauffe quand il fallait préserver l'avance. Ces multiples visages constituent la géographie de l'équipe. Je ne veux pas prendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Ce championnat reste passionnant, indécis. Il reste cinq journées mais en cinq journées, il peut se passer beaucoup de choses. Je retiens que c'est notre sixième victoire d'affilée à l'extérieur, ce qui n'est pas une mince performance. Je retiens qu'on nous attendait à Lille qui n'est pas une terre hospitalière pour l'adversaire. Que nous soyons parvenus à gagner, à un moment crucial et sur ce terrain-là montre un caractère fort."
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