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Marseille se libère

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ParEurosport

Publié 06/12/2008 à 00:00 GMT+1

Victorieux de Nice (2-1), l'OM met fin à une série de trois matches sans succès et retrouve son fauteuil de dauphin de Lyon. Mais la formation d'Eric Gerets paie un prix élevé pour cela : Mamadou Niang, victime d'une fracture du pied droit, est out pour s

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Crédit: Eurosport

MARSEILLE - NICE : 2-1
Buts : Ziani (12e), Niang (45e, s.p.) pour Marseille et Bamogo (47e) pour Nice
L'espace d'un instant, les Marseillais ont revu le cauchemar se reproduire. Un match bien ficelé avant la révolte de l'adversaire : le scénario avait des airs de déjà-vu au Stade Vélodrome. Il y a trois semaines, Lorient avait réservé un véritable camouflet à l'OM en remontant deux buts à l'OM avant de gagner sur le fil (3-2). Cette fois, Nice n'a pas réussi le remake... mais il s'en est fallu de très peu. De quelques centimètres en fait, ceux qui séparent le tir sur la barre de Ben Saada d'une trajectoire gagnante. Pas toujours très heureux, les Phocéens avaient cette fois eu la chance de voir la balle rouler dans le bon sens.
Enfin, pas tout à fait. Car dans le feu de l'action, Marseille a perdu son attaquant vedette, Mamadou Niang. Une vilaine fracture au pied droit privera le Sénégalais de compétition durant six semaines. Un casse-tête pour Erik Gerets qui n'a pas l'embarras du choix dans ce secteur. Et évidemment, le nom de Djibril Cissé, parti cet été à Sunderland, ne manquera de ressurgir dans les conversations sur le Vieux Port. Car le seul Samassa pour palier l'absence de Niang, ça paraît un peu court. L'affaire est d'autant plus dommage qu'elle intervient le soir où l'OM avait peut-être enfin trouvé ce qu'il cherche depuis le début de la saison : l'équilibre.
Niang, deux minutes en enfer
Hormis une fin de match mal maîtrisée, la formation d'Erik Gerets a dessiné quelque chose proche de la bonne formule entre défense compacte et attaque incisive. Le match avait commencé dans une drôle atmosphère, marquée par les mots de Pape Diouf sur l'affaire Santos, le supporter marseillais condamné à trois et demi de prison suite aux incidents du match de Ligue des champions chez l'Atletico Madrid. Pas le meilleur moyen de préparer une rencontre, surtout face à un Nice récalcitrant (4 succès de rang, 9 matches sans défaite) notamment au Vélodrome (2 victoires ces 2 dernières saisons). Les premières minutes furent d'ailleurs niçoises avec deux tentatives d'entrée de Bamogo, bien stoppées par Mandanda dans un bon soir (1e et 2e). Après que Zenden eut touché la barre d'une pichenette du gauche (3e), Echouafni ouvrait le score... contre son camp sur un coup franc tendu de Ziani, énorme dans ce match (12e, 1-0).
Ospina allait bien préserver le suspense face à Niang (23e) puis Zenden (27e) avant de céder sur un penalty de Niang juste avant la pause pour une faute de Rool sur Valbuena (45e, 2-0). Une affaire pliée ? Pas avec l'OM. Surtout quand Bamogo décidait de nettoyer la lucarne dès la reprise d'une frappe ahurissante (47e, 2-1). À l'heure de jeu, Niang allumait le poteau, échouait une nouvelle fois sur Ospina avant de sortir sur blessure, le tout en moins de deux minutes. Mandanda devait jouer les pompiers seul face à Mouloungui (77e), avant d'être suppléé par sa barre sur un ultime missile de Ben Saada dans les arrêts de jeu (90e+3). L'OM n'avait pas volé son succès en forme de bouffée d'oxygène alors que se profile les chaudes retrouvailles avec l'Atletico et une fin de saison sans Niang. À Marseille, le bonheur n'est jamais très loin de la tragédie.
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