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Dassier ne bricole pas

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ParEurosport

Publié 23/06/2009 à 21:00 GMT+2

Le nouveau président de l'OM, Jean-Claude Dassier, a tenu une conférence de presse au cours de laquelle il a expliqué vouloir "construire la meilleure équipe possible", sans bricoler. Il est également revenu sur l'arrivée évoquée de Jean-Pierre Bernès, "une affaire pour moi", a-t-il précisé.

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JEAN-CLAUDE DASSIER, le calme est enfin revenu à Marseille. L'OM peut-il maintenant aborder sereinement la saison qui s'annonce ?
J-C.D : Mon rôle, c'est de faire que l'équipe dirigeante soit solidaire et unie autour du projet sportif. Et également d'essayer avec Antoine (Veyrat, directeur général de l'OM, ndlr) et Robert Louis-Dreyfus de dégager les moyens nécessaires pour que nous ayons l'équipe dont nous rêvons tous. José (Anigo) et Didier (Deschamps) ont commencé ce matin à mettre sur le "paperboard" l'équipe que Didier souhaite avoir. Ensuite, José a regardé avec Antoine comment lui donner satisfaction. Et c'est là l'essentiel.
Marseille est vice-champion de France. Il sera difficile de faire mieux…
J-C.D : La partie n'est pas facile parce que l'OM vient de faire quatre très belles saisons. Je voudrais d'ailleurs dire que M. Pape Diouf a fait un travail remarquable pour ce club. J'espère avoir l'occasion de lui dire en face très bientôt. Je crois qu'il a subi une petite opération, je ne vais donc pas l'ennuyer aujourd'hui. Je l'ai croisé il y a bien longtemps quand il était encore journaliste, tout comme moi. C'était à l'époque de Bernard Tapie. Le club a des performances ces derniers temps. Notre ambition, c'est d'essayer de faire un peu mieux la saison prochaine. C'est-à-dire gagner une place. On serait alors au paradis.
L'OM aura-t-il les moyens de ses ambitions ?
J-C.D : Avec Didier, José, Antoine et mon modeste soutien, je pense que nous aurons les moyens d'afficher cette ambition. Après, c'est le football. Je voudrais aussi envoyer un petit coucou très amical à mon camarade Jean-Pierre Foucault qui s'occupe de la section amateur. José me disait ce matin que c'était important car c'est du centre de formation que peuvent sortir les vedettes de demain. L'essentiel, c'est qu'il n'y a pas de crise à l'OM ou, s'il y en a eu une, elle est terminée. Je le répète, l'équipe que vous avez sous les yeux (Veyrat, Deschamps et Anigo, ndlr) est solidaire, unie et compétente. Ce qui ne gâche évidemment rien… Notre ambition est de construire la meilleure équipe possible. A l'OM, on ne peut pas bricoler.
Avez-vous prévu de rencontrer Robert Louis-Dreyfus dans les prochains jours ?
J-C.D : Oui, je vais le rencontrer la semaine prochaine. Il est parfois vilipendé. C'est un personnage un peu particulier, mais de grande qualité et de grande valeur. Et je peux vous assurer qu'il adore ce club. S'il peut nous aider, il va encore le faire. Je lui envoie un salut amical et espère le revoir bientôt dans les tribunes du stade de Marseille.
Pourquoi avez-vous souhaité faire venir Jean-Pierre Bernès à l'OM ?
J-C.D : Cette affaire Bernès, elle est pour moi. Mon souci était de renforcer la cellule de recrutement. Il fallait la sécuriser. Mais aussi rassurer Didier. Il veut les meilleurs et avait des angoisses naturelles. Je pensais aussi que c'était renouer avec la tradition d'une grande époque de Marseille. Cela a suscité des réactions. Mais il n'a jamais été question, pas une seconde, de rogner les pouvoirs de qui que ce soit et notamment pas ceux de José. C'était pour moi un plus. Ma méconnaissance de la période actuelle explique cette situation. N'en parlons plus. Jean-Pierre (Bernès), s'il peut nous aider là où il est dans son job, évidemment qu'il le fera. C'est un personnage incontournable du football français. Il connaît beaucoup de monde, beaucoup de joueurs. Il pourra sûrement nous aider. Je ne doute pas qu'il le fasse. Encore une fois, je peux comprendre que cela ait pu susciter des interrogations chez José. Je le regrette. Nous nous en sommes expliqués. La page est complètement tournée.
Quel rôle a joué Louis Acariès dans le maintien de José Anigo ?
J-C.D : Je le connais depuis 30 ans. C'est un vieux complice le camarade Louis… Je sais qu'il a des relations très amicales avec José. Il a sûrement aidé à dissiper les malentendus. Il a été utile et positif comme il l'a toujours été avec moi depuis des années. Mais je crois que nous ne sommes pas fondamentalement différent avec José, même si je n'ai pas son accent. On voit les choses à peu près de la même façon.
Craignez-vous l'accueil des supporters marseillais ?
J-C.D : Je ne vois pas pourquoi j'aurais à craindre les relations avec les supporters. Je suis leur ami, je ne suis pas leur ennemi. Je ne suis pas là pour leur créer des problèmes. Je suis là pour faire en sorte qu'ils apportent aussi leur pierre au succès collectif. Et Dieu sait qu'ils le font. Je n'ai pas l'intention de les gêner en quoi que ce soit. Si je peux les aider encore plus, ils viendront me le demander. Je n'en doute pas. Je suis prêt à parler avec eux quand ils le voudront. Je sais que je n'ai pas l'accent, que je ne suis pas marseillais. Mais tout ça, c'est du baratin. Je ne pense que pas que soit indispensable pour aider l'OM. J'espère que les supporters vont me trouver sympa et qu'ils trouveront l'équipe performante et efficace, c'est surtout ça qui compte. Je préfère ne pas être trop aimé et avoir des résultats que l'inverse.
Avez-vous parlé de la situation à Marseille avec Bernard Tapie ?
J-C.D : Il m'a souhaité bonne chance. Il a eu des mots des mots très gentils à mon égard. C'est un personnage hors du commun qui a marqué l'histoire du club. J'ai pour lui beaucoup de respect. Je l'aime beaucoup et je crois qu'il m'aime bien aussi.
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