Ovono: "Le bon choix"

D.O. : Je ne sais même plus ! Il y a eu le Gabon, le Salvador, le Portugal, la Géorgie, maintenant la France...

D.O. : C'est le championnat le plus regardé en Afrique, et pour moi c'est une récompense au bon travail que j'ai pu faire avec la sélection gabonaise lors des qualifications pour la Coupe du monde et pour la CAN.

D.O. : Déjà les dirigeants du club. Ils m'ont supervisé il y a un an déjà, et ils ont regardé une bonne dizaine de matches depuis. Il y a Alain Giresse, le sélectionneur du Gabon et Thomas Nkono (ancien gardien de l'équipe du Cameroun, NDLR) qui ont aussi joué un rôle majeur.

D.O. : On devait jouer un match important avec l'équipe du Gabon, et on était allé se préparer à Barcelone. A l'époque, Thomas Nkono jouait à l'Espanyol. Avec tous les gardiens gabonais, on avait fait ce stage de préparation avec le staff technique de l'Espanyol. Thomas m'a découvert et m'a proposé de développer mon jeu, ma technique. Et on ne s'est plus quitté depuis. Il me suit tout le temps ! En plus on est dans la même poule que le Cameroun pour les qualifications pour la Coupe du monde, et je le chambre un peu parce qu'on est premier du groupe !

D.O. : Daniel, c'est le grand frère ! Comme je vous disais, Le Mans me suivait depuis un an. J'ai commencé à lui poser des questions, et il ne m'a dit que du bien du Mans. Que c'était un club qui allait m'aider à progresser et à aller plus haut.

D.O. : Ça s'est passé plus rapidement du fait que je sois francophone, par rapport à la Géorgie ou au Salvador. Il y a aussi beaucoup de joueurs africains contre qui j'ai joué en sélection nationale. Je les connais et ça me permet aussi de m'intégrer plus facilement. Le groupe m'a superbement bien accueilli, et tout le monde m'a mis dans des conditions idéales pour pouvoir m'exprimer. J'ai vraiment fait le bon choix.

D.O. : Il n'est plus à présenter. C'était un bon gardien de Ligue 1, et quand on est gardien de but on doit connaitre les meilleurs gardiens. Il a laissé un gros héritage pour celui qui devait lui succéder. Mais j'ai l'habitude de dire qu'on ne peut pas se fixer de limites dans le football, et qu'il ne faut pas se concentrer sur un joueur mais sur le groupe. Pour nous tous, le plus important est de travailler pour faire mieux que la saison dernière.

D.O. : La saison dernière, c'est du passé. Aujourd'hui, on a une seule ambition: travailler dur pour être égal aux autres en match. On n'a pas une équipe avec de fortes individualités. On a une bonne équipe si on joue tous ensemble, et pour cela il faut souffrir aux entrainements.

D.O. : Personnellement, je ne le connais pas trop. Mais le Burkina-Faso est une des révélations des qualifications pour le Coupe du monde avec le Gabon, et comme il en est le sélectionneur je le connais un peu. C'est quelqu'un qui vit pour son équipe, s'imprègne du groupe. Il veut tout contrôler par rapport à son travail, c'est quelqu'un de très professionnel. Il sait comment gérer un groupe, il n'y a pas de privilège avec lui. Pour lui, le groupe passe au-dessus du joueur.

D.O. : Je pars du principe que, si les autres peuvent gagner, on peut gagner aussi ! Guingamp a gagné la Coupe de France, alors... Peut-être qu'en championnat ce sera un peu plus dur, mais rien n'est impossible. A l'image de Hoffenheim en Allemagne la saison passée, on peut surprendre. On ne se fixe pas de limite. Chaque match sera comme une finale. On s'entraine dur, mais on sait que les matches seront encore plus durs.

D.O. : Comme je le disais, l'entraineur ne cherche pas à avoir un grand joueur mais un grand groupe, où tout le monde travaille ensemble et souffre ensemble. C'est vrai qu'on a perdu Gervinho et que c'était l'un des meilleurs joueurs du Mans l'an passé. Mais l'entraineur tient à ce que la notion de groupe soit la plus forte. On va jouer le championnat sans Gervinho, mais avec notre groupe. De toute façon, on sait qu'il y a toujours des jeunes talentueux au Mans. Gervinho est parti, mais on va peut-être découvrir quelqu'un de très bon à son poste.

D.O. : Le rêve de tout joueur est de participer à la Coupe du monde, donc c'est forcément dans un coin de ma tête. Mais le plus important pour moi à l'heure actuelle, c'est Le Mans. Arriver à trouver mes repères avec la défense, essayer de communiquer et tout le reste. C'est vrai qu'on est à 180 minutes de la Coupe du monde, on s'appelle avec les autres joueurs gabonais, on en parle... donc ça trotte un peu dans ma tête. Et comme c'est la première Coupe du monde en Afrique, tous les Africains rêvent d'y participer.