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"Lorient, le club idéal"

Eurosport
ParEurosport

Publié 24/07/2009 à 18:00 GMT+2

De retour de Suisse où il a passé une saison, Olivier Monterrubio jouera à Lorient en 2009/2010. Le milieu de terrain est ravi de retrouver la Ligue 1 et d'évoluer dans un "club famille". L'ancien Nantais compte se mettre au service des Merlus et ne se fixe pas d'objectifs personnels.

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Crédit: Eurosport

OLIVIER MONTERRUBIO, vous revenez en France après une année passée en Suisse. Comment se passent vos premiers pas à Lorient ?
O.M. : Tout se passe très bien, du mieux que possible. Pour le moment, c'est impeccable et tout s'est bien enchainé. J'ai trouvé mes marques au sein du groupe.
Vous étiez à Sion la saison dernière. Pourquoi être parti à l'étranger ?
O.M. : A l'époque, je n'avais pas reçu d'offre d'un club français. Après la descente de Lens, je n'avais rien eu de concret et Sion me pistait depuis pas mal de temps. Pendant un mois et demi, ils m'ont appelé tous les jours pour que je vienne les voir. Comme cela ne bougeait pas en France, j'ai décidé d'aller visiter les installations et de voir comment le club était organisé. J'ai trouvé ça relativement bien, j'ai donc signé là-bas.
Que retenez-vous de cette expérience helvétique ?
O.M. : Une très bonne saison. J'ai terminé meilleur buteur et meilleur passeur de l'équipe avec 11 buts et 7 passes décisives. J'étais dans l'équipe-type du Championnat de Suisse à la fin de la saison et on a même remporté la coupe nationale. Avec Sion, on n'a pas eu le classement final escompté en championnat puisqu'on a terminé 8e sur 10. J'ai rencontré là-bas des gens fabuleux et je m'y suis fait pas mal d'amis. Concernant le niveau du championnat, ce n'est pas la Ligue 1. Le jeu est relativement physique.
Vous expliquez que le Championnat suisse n'est au niveau de la L1. C'est ce qui vous a poussé à revenir dans l'Hexagone ?
O.M. : Il est vrai que les pelouses de Ligue 1 me manquaient, je ne vais pas vous mentir. Du coup, quand l'opportunité lorientaise s'est présentée... Je voulais retrouver un club qui me correspondait, un club un petit peu famille. Lorient, c'est pour moi le club idéal.
Pour ne rien gâcher, vous revenez en Bretagne...
O.M. : C'est vrai, je ne suis pas loin de Nantes, de ma famille. C'est bien. Mais si cela avait été un autre club, à 800 kilomètres, ça aurait été bien aussi.
Personnellement, vous êtes-vous fixé des objectifs pour cette saison ? Comme faire partie des meilleurs passeurs du championnat ?
O.M. : Généralement, je ne me fixe pas d'objectifs personnels en début de saison. Ce qui m'intéresse, c'est que le club progresse et qu'il fasse bonne figure parmi l'élite une nouvelle fois. L'équipe m'importe avant tout. Les objectifs personnels viendront par la suite.
Justement, les objectifs des Merlus, quels sont-ils ? Vous visez le maintien ou un peu plus ?
O.M. : Rien n'est fixé pour le moment mais je pense qu'au niveau du club, l'objectif est de progresser et de grappiller des places comme ce fut le cas ces dernières saisons. A ce que je sais, Lorient a développé un jeu relativement fluide et plaisant la saison dernière. Je pense que Christian Gourcuff veut s'appuyer sur cela.
Qu'attend Christian Gourcuff de vous ?
O.M. : Je pense qu'il attend que j'apporte mon expérience. Que j'apporte un plus à l'équipe. Je suis là pour ça. A moi de me mettre au service de Lorient.
Cette saison, vous ne croiserez pas Nantes, qui est descendu en Ligue 2. Que vous inspirent les déboires de votre club formateur ?
O.M. : Ça me rend très triste de les voir dans cette situation-là. On les a rencontrés mercredi en amical (1-1), je ne connais plus personne dans l'équipe, ça fait un peu bizarre. Philippe Daguillon, le kiné, était le seul que je connaissais. C'est terrible. Nantes mérite de jouer parmi l'élite. Avec tout le plaisir que ce club a donné aux gens, c'est dommage.
Vous auriez imaginé les rejoindre en Ligue 2 pour leur donner un coup de main ?
O.M. : Je leur ai proposé mes services la saison dernière avant de signer à Sion. Je les avais contactés moi-même. Ils ont refusé. Tant pis pour eux.
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