"Un nouveau challenge"

Frédéric Antonetti a quitté Nice pour Rennes au terme de la saison dernière. Le nouvel entraîneur du club breton découvre un cadre différent, plus structuré que le Gym, et sait qu'il devra faire au moins aussi bien que ses prédécesseurs.

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FREDERIC ANTONETTI, avez-vous trouvé vos marques à Rennes ? En quoi le Stade Rennais diffère de Nice ?
F.A. : Oui, ça commence à venir... En résumé, ce qui diffère est que je suis désormais dans un club avec un centre de formation ultra-performant, où les infrastructures sont au top, voilà. Et il en va de même au niveau de l'organisation. C'est un ensemble. Même si on avait une bonne organisation à Nice, que l'on travaillait dans de bonnes conditions, surtout la dernière année lors de laquelle le club avait beaucoup progressé à ce niveau...
A-t-il été difficile de quitter le Gym ?
F.A. : Dur ? Non. Le problème est toujours de trouver ses marques. C'est un nouveau challenge. Après, le changement, on commence à y être habitué lorsqu'on exerce ce métier d'entraîneur depuis quinze ans.
On imagine que les objectifs du Stade Rennais sont plus élevés que ceux de Nice...
F.A. : On n'a pas encore défini les objectifs de la saison car il faut prendre en compte notre effectif et ceux des autres également. Mais ces cinq dernières années, les différents entraineurs qui se sont succédé ont terminé entre la 4e et la 7e place. C'est donc un objectif minimum.
Vous parlez de votre effectif. Où en êtes-vous de votre recrutement ? Touche-t-il à sa fin ?
F.A. : Non, ce n'est pas terminé. Vous savez, les règlements sont tels que l'on peut recruter jusqu'au 31 août. Il ne faut jamais dire que c'est terminé.
Quels sont les secteurs à améliorer d'ici la fin du mercato ?
F.A. : Je crois que le principal secteur à renforcer, c'est le milieu de terrain. Il nous faut un joueur défensif et athlétique.
Vous avez déjà enregistré quelques arrivées, notamment celle de Junichi Inamoto. Vous teniez à cette recrue. Pouvez-vous nous parler de lui ?
F.A. : Inamoto est un joueur que j'ai connu très jeune au Japon, il était très doué. Il a déjà une connaissance de l'Europe puisqu'il est notamment passé par l'Allemagne et la Turquie (ndlr : Inamoto a également joué en Angleterre). C'est un garçon qui nous intéressait d'autant qu'il était libre.
Après un mois de travail, avez-vous une idée très précise des forces et faiblesses de votre équipe ?
F.A. : Je dirais que c'est une équipe solide mais qui doit grandement progresser au niveau du rapport buts/occasions. On ne marque pas assez en fonction du nombre d'occasions que l'on peut se créer. C'est là-dessus que l'on doit travailler.
Comment allez-vous faire pour améliorer ça ? Quelle sera l'animation offensive de votre équipe ?
F.A. : Il n'y a pas de mystère, on a trois véritables attaquants avec un meneur de jeu derrière lui... On va simplement essayer de travailler sur nos acquis. Mais au niveau offensif, il nous faudra peut-être un joueur en plus en attendant le retour de Jimmy Briand. D'ici là, il va falloir faire sans lui. Aux autres de prendre leur chance.
Ces derniers jours, on a beaucoup parlé d'un échange Olivier Thomert - Ludovic Obraniak. Est-ce toujours dans les tuyaux ?
F.A. : Non, ce sont des conneries.
Olivier Thomert va donc rester...
F.A. : A ce que je sais, oui. Je ne sais pas d'où ça vient. C'est un truc d'agents ou de journalistes mais je ne suis pas au courant.
Si vous deviez faire un pronostic quant au tiercé de tête de la Ligue 1, quel serait-il ?
F.A. : Je ne vais pas être original mais je pense à Bordeaux, avec un effectif qui a peu changé. Marseille, qui a fait de gros efforts défensifs, après avoir progressé offensivement la saison dernière, sera là aussi. Lyon également. Aujourd'hui, il y a de gros écarts sur le plan financier entre ces clubs-là et les autres. Derrière, il y a un deuxième chapeau d'où sortira peut-être une surprise.
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